En voilier à travers les mers Celtiques, de Cap Finisterre à l'extrême Nord de l'Ecosse, en doublant toute la côte Ouest de l'Irlande

Au départ de Galicia, mers de Celtie, immense périple  à la voile  avec Sylvain Tesson, avec les Fées, à pieds, à bicyclette, en voilier. Image tirée du livre " Avec les Fées ",  pour la partie  / Irlande

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Inoubliable moment, frisson, Renaissance de la Harpe Celtique

" ...  La féerie d'un lieu peut se  définir par son charme. Le charme est le nom de la beauté domptée par la douceur. On peut composer  l'image de cette  féerie - là comme on fait un bouquet. Elle est méticuleuse plus que grandiose. Y entrent la lumière saupoudrée d'un feuillage, la sonate d'un filet de source,  la courbe d'un muret ombragé d'arbres lisses. C'est un creuset  pour les heures en paix. L'esprit s'y rassure, l'âme s'y attendrit, le corps se repose. On pense à Rousseau couché au fond de sa barque. On jouit de la filtration de la vie par la subtilité du lieu ... "

Sylvain TESSON

Avec les Fées

Ed / Equateurs Littérature

Chapitre  - Irlande - Page 155

" Elles ", " ils "   ont interpellé un auteur  fascinant, vilipendé un  voyageur - poète, fustigé  un écrivain  majeur au style comme aux thématiques  remarquables et si prenants. Tant d'horizons que l'on trouble à l'envie, qui sont le fait de trublions, de l'engeance déplacée !

Les merdias qui affectionnent le bruit  et l'agitation l'ont dès lors poussé  et contraint à l'éclaircissement de faits  et de postures lui étant  étrangers. Mais qui le juge ? Quel motif  invoquer, pourquoi  ce tribunal spontané sur le parvis des arrivés  ?  Positions et accointances douteuses  accuseraient Sylvain Tesson de connivences avec  les idées caractérisant " l'extrême droite " inhérente au paysage politique français  ... Encore eût - il fallu  que l'on précisât et mît à jour les thématiques et le narratif de la nouvelle droite de la droite française survenue après l'ère J-M Le Pen -  père ! Que vient faire Sylvain dans cette galère, de retour des contrées des Fées  et de Celtie ?

Sur ce point, aucun amalgame ! Laissons le politique aux affaires  et le roman feuilleton,  l'inepte série people :   aux merdias. Préservons les champs immenses qui oscillent entre les ciels  de la poésie, de la prose, de la littérature, de la culture française et des mondes  immensément riches et sains... Accordons aux grands  littérateurs, aux vrais écrivains et, non des moindres, cette liberté  de témoigner  et de rendre compte des préciosités de notre vaisseau Terre,  du merveilleux, depuis les sentes  et les routes inspirées des grands espaces encore intouchés jusqu'aux berceaux des humanités !

Mais revenons à Sylvain Tesson, à l'immense talent qui l'anime et le pousse à dire, à raconter ce qu'il découvre, ce qu'il devient, ses révélations, ce que la Nature, l'étant, le vivant,  ses lectures  sèment en  son âme et  conscience,  lorsqu'il vit, éprouve, transcrit  intensément  l'expérience, l'inattentu, la rencontre,  en chemins. Une éducation au temps qui passe et que l'on ne tue point !

Mu par cette " énergie vagabonde " qui le caractérise, l'auteur n'aura  eu de cesse d'évoquer  les contrées qu'il traverse, sans limite ni redite. Recevons comme une offrande, mille cadeaux,  les fruits d'une aventure terrestre sublime, touchant au merveilleux, esquissant la beauté perdue,  recouvrant  les beautés solennelles des millénaires et des siècles habités, parcourus de ces frissons uniques qui nous quittent.

Soyons de ses voyages que de sylves fresques et tant de marines  brossent et dépeignent  indéfiniment, au-delà de tout. De cette lumineuse et sage  dialectique, de ces généreuses  interférences, de ces multiples rapports aux mondes, l'homme évolue à l'aune du patrimoine, du ressenti, d'une profonde  sagesse. Inestimable moisson que les pas et la durée forgent. Etats d'âme que le style Sylvain Tesson livre sans compromis, à l'état brut, tombant comme un aphorisme  sur le Blanc immaculé  des neiges transalpines, comme ces fées émergeant  depuis les mers  et les vertigineux  tombants de Celtie, par-delà les steppes d'Asie Mineure, à pieds, à cheval, à bicyclette, à la voile, à bord des couloirs du temps  !

Que je m'évade et boive ses paroles de vérité cueillies à l'arbre druidique, aux pieds des mégalithes et de l'énigme, au son de la harpe musiquant les  mers de Galice,  de Bretagne, d'Irlande,  tous les finisterres initiant une fascinante diversité  de voies...

Lire en boucle Sylvain Tesson, le lire au rythme de la marche, lentement ; délectation. Formulation en direct et à l'intime d'un réel que prose et poésie parfont au diapason et à l'unisson d'un plain chant, de la fidélité du rendu, de la vérité souveraine des éléments, des  dominantes de l'esprit créatif et de tous les outils aptes et prompts à en déchiffrer  chaque message.

Immersion, proximité, patience, l'allégeance m'est aisée et le tribut inestimable.

L'exception Syvain Tesson serait consubstantielle du mouvemenent guidant humblement et clairement  la Pensée. Merveilleuse alchimie que le magicien épris de culture, que l'érudit, ponctue de légendes, d'histoires, de récits, de repères, de mythes et de croyances, aux portes du sacré.

Que les envieux, les jaloux, les mieux placés  qui se situent et aboient et grognent   se taisent, écoutent le grand Voyageur et Ecrivain penser, relater, sublimer et sauver  ce qu'il reste des mondes en sursis, tristement et tragiquement mutants, en périls.

Je ne serais pas étonné de voir l'écrivain, le poète - voyageur - le penseur des temps modernes entrer à l'Académie, sachant que je le  tiens  dans mon coeur au zénith des parutions de cette transition millénaire.

Je ne serais pas étonné que l'on étudie un jour, au lycée, l'auteur Sylvain Tesson, de la classe de seconde à la terminale. Leçons fondamentales  de style, de choses, de culture générale, à l'intime du patrimoine

Ce dernier  ouvrage, - Avec les Fées  - étant passagère consécration, avant de très probables et nouvelles odyssées mûries à l'aune d'incessants départs, de la liberté, en quête de beauté... Chaque page est éclosion, épiphanie, précise l'essence du voyage. Inestimable desseins ; la carte initie. Quintessence du détail aux portes d'un tout, phylum spirituel de haut vol ! 

Jamais verbe, poésie, prose, littérature et mouvement n'auront été autant harmoniés. Ils demeurent, désormais  porteurs d'immortalité

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MARIN

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" RECITS ET OUVRAGES MARINS  "

Le 31 Janvier 2024

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Que celui qui croit la mer bleue se donne la peine de naviguer.

Que celui qui croit la terre immobile  débarque après deux jours en mer.

Sylvain Tesson

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