mardi 11 octobre 2022

" DANS UN JOUR DE RAFALE ...!

      Faites-moi sous le sable des mers, un cloître tiède pour garder les rêves aux après-midis de pluie et de jasmins qui peuplent mes cheveux et mon front. Et à côté vous poserez l’huile qui nourrira la lampe ; sur un feutre subtil pour ramasser poussière et mystères un blanc morceau de nuage abattu et un habit empesé avec son long bâton de voyageur. Dans un jour de rafale et de lueur je rentrerai de mon vol itinérant et je trouverai réunies, dans mon aimable réduit solitaire, les... [Lire la suite]
Posté par marin56 à 10:05:00 PM - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , , ,

mercredi 22 décembre 2021

JOHN KEATS / EXTRAITS ! ...

   "   Ici repose celui dont le nom était écrit dans l'eau "  (  Here lies one whose name was writ in water  ).  John KEATS    http://rhiannonbrequeville.over-blog.com/2014/02/john-keats.la-mort-d-un-po%C3%A8te.html   ... Tous les charmes ne sont-ils pas rompusAu simple contact de la froide philosophie ?Il y avait un arc-en-ciel que nous vénérions autrefois ;Nous connaissons sa trame, sa contexture ; elle est donnéePlatement dans le catalogue des choses... [Lire la suite]
Posté par marin56 à 07:45:00 PM - - Commentaires [2] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , ,
vendredi 29 octobre 2021

PABLO NERUDA / LA MER ! ...

  LA MER     J’ai besoin de la mer car elle est ma leçon :je ne sais si elle m’enseigne la musique ou la conscience :je ne sais si elle est vague seule ou être profondou seulement voix rauque ou bien encore conjectureéblouissante de navires et de poissons.Le fait est que même endormipar tel ou tel art magnétique je circuledans l’université des vagues. I1 n’y a pas que ces coquillages broyéscomme si une planète tremblanteannonçait une lente mort,non, avec le fragment je reconstruis le jour,avec le jet de sel,... [Lire la suite]
Posté par marin56 à 07:09:00 PM - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , ,
vendredi 29 octobre 2021

PABLO NERUDA EVOQUE ! ...

    ODE A LA MER    Ici  dans l'îlela meret quelle étendue !sort hors de soià chaque instant,en disant oui, en disant non,non et non et non,en disant oui, en bleu,en écume, en galop,en disant non, et non.Elle ne peut rester tranquille,je me nomme la mer, répète-t-elleen frappant une pierresans arriver à la convaincre,alorsavec sept langues vertesde sept chiens verts,de sept tigres verts,de sept mers vertes,elle la parcourt, l'embrasse,l'humidifieet elle se frappe la poitrineen répétant son nom   …... [Lire la suite]
Posté par marin56 à 06:53:00 PM - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , ,
mardi 12 octobre 2021

A LA NATURE - PENSEES !...

      CONSTANTIN CAVAFIS . . Que je m'arrête aussi, pour une fois, contempler la nature. Mauves scintillants d'une mer matinale, bleu translucide du ciel, jaune du littoral - noyés de lumière. . . ______ . . Que je m'arrête surtout avec l'illusion que je les vois vraiment (ils m'ont paru ainsi l'espace d'un instant) et point encore les mêmes phantasmes et souvenirs, mirages de volupté. . . Poésie Etrangère  ___________________________
Posté par marin56 à 07:47:00 PM - - Commentaires [2] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , ,
mercredi 2 juin 2021

LA MER CONTRE LE NEANT ! ...

    Une forme visible,aérienne, compacte,contre le quartz que perce,minéral, le regard. Des points incandescents,des lames lentes longues,des profils irisés,d'incandescentes masses. Des voix brèves surgiesde leurs blanches racines,dessinent dans les airsune végétation d'ailes. Des volumes précisde vibrantes voyellesfondent lueurs et chosesen une exacte transparence. Des jardins édifiéssur l'iris de l'aurorefondent la splendeur dans des sources,des fleuves blonds entre les branches. Vers des oui lumineux,incises dans... [Lire la suite]
Posté par marin56 à 01:39:00 PM - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , ,

dimanche 14 juillet 2019

L'ISULA SOLA / IN RICORDU ! ...

  Combien  ces textes et cette chanson résonnent dans le coeur  des insulaires, relayés par les ondes, Alta et tant d'autres, combien ces voix manquent à l'appel  des rappels qui nous échappent et qui laissent un vide immense, à l'instar d'un adieu sur la mer... in ricordu  MARINARU        O quantu vuleria scrive chì a mio storia hè di pace Chì l'albori ch'aghju vistu si so pisati sereni Ma à empie a mio mente sò centu mila e strage E di fiure sanguinose i mio... [Lire la suite]
Posté par marin56 à 10:15:00 PM - - Commentaires [2] - Permalien [#]
Tags : , , , , ,
jeudi 6 septembre 2018

L'ART D'AIMER !...

      Un astre passa à l’horizon,Descendant...descendant.Ma chemise était Entre feu et vent,Et mes yeux pensaientA des dessins sur le sable.Et mon père a dit un jour :Celui qui n’a pas de patrie,N’a pas de sépulture... Et il m’interdit de voyager ! Mon Père. La Terre  nous est étroite. § Marmoud DARWICH   Le climat  fait mal ! Palestine bouleverse les mondes de la poésie, de la musique et de l'espoir. Où va la Civilisation de Paix  blessée, meurtrie  à laquelle... [Lire la suite]
jeudi 30 août 2018

EL MONDO CORRE CORRE ...!

      " IL MONDO CORRE CORRE  COMO IL VENTO "    Il mondo corre, corre, corre forte come il ventoed io vado troppo, troppo, troppo lentoIl mondo si allontana e mi chiude le sue porteperché corre, corre, corre troppo forte.E se ne va: il mondo con la sua velocità,e non aspetta chi non va in fretta e chi non ce la fa.Il mondo corre, corre, non si ferma ad aspettare le carretteche attraversano il suo mare.Il mondo corre, corre, correndo sempre avantii più lenti se li perde tutti quanti.E chi non sa... [Lire la suite]
Posté par marin56 à 05:44:00 PM - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , ,
jeudi 17 mai 2018

POÈME LOINTAIN !...

      Il est des pensées que fait jaillir la nuit,épaves de pirogues qui ne peuvent se dégager des flots ;il est des pensées qui n’arrivent pas à se hausserjusqu’aux lèvres et qui ne sont qu’intérieures. Épaves de pirogues perdues loin des bancs de sable,qui se charrient simplement près du golfe.Devant, l’on voit une terre désertique,et derrière, l’océan infini. Ô mes pensées, quand naît la lune,et que tout ce qui se voit paraît boire les étoiles !Ô mes pensées, liées, enlacées,épaves d’une pirogue... [Lire la suite]