TOUR D'HORIZON PLANETE !...

COP 16 / Biodiversité et bientôt, à Baku - Azerbaïdjan - la COP 29 ! Deux temps forts planétaires en 2024, certes, dont nous connaissaissons hélas ! bien les limites et les entraves financières... L'éducation, la sensibilisation des opinions et des populations mondiales aux grands enjeux environnementaux de la Planète surviendront, mais il sera trop tard. D'une vie d'homme, les glaciers ne sauront se régénérer ( un exemple ). Un immense pari sur le futur se joue en cette décennie 2020 - 2030, comme nous le démontrons sans cesse depuis 15 années ! !

COP16 : un échec cuisant sur le financement

Après d'intenses négociations, la COP16 s'est achevée avec l'obtention de textes inédits notamment sur les peuples autochtones, mais aucun accord financier n'a été trouvé.

https://reporterre.net/COP16-biodiversite-les-Etats-echouent-a-trouver-un-accord-sur-le-financement

Le nerf de la guerre, ad vitam aeternam, sévit, amplifie, détruit ! Miser sur les cartes de la durée et non sur le temps ... A ce jeu périlleux, les politiques excellent sachant qu'ils sont de passage et que l'après ne les concernent plus ! Insupportable et odieux... La Transition Ecologique ne saurait être inféodée aux logiques de marchés ultralibérales et capitalistes. Assez de mal aura été fait ! Que la Jeunesse réagisse et se mobilise pour dire STOP - NON !

Le directeur général de la COP 29 pris en flagrant délit de promotion des énergies fossiles

Alors que la 29e conférence de l'ONU sur le climat s'ouvrira à nouveau dans un pays pétro-gazier - l'Azerbaïdjan - lundi 11 novembre, la BBC s'est procuré des enregistrements vidéo embarrassa...

https://www.rfi.fr/fr/monde/20241109-le-directeur-g%C3%A9n%C3%A9ral-de-la-cop-29-pris-en-flagrant-d%C3%A9lit-de-promotion-des-%C3%A9nergies-fossiles

Avec ce type de gugusse aux affaires, nous sommes sur les rails de la machine infernale ! Il y a le dire, et puis le faire ; distorsions, écarts insupportables, inacceptables, préjudiciables pour la planète ...

CONSTATS  BILAN  DESASTRE 

Voilà  bien des années, des décennies  que nous prenons de la hauteur vis à vis de l'évolution, du progrès, de la modernisation - mondialisation, de la fuite en avant des états, des blocs et des multinationales !

Observations sur le terrain et sur  tous les fronts, de l'environnement  au climat en passant par les  activités, les pillages  et  les dévastations d'origine anthropique que les dirigeants et  industriels   perpètrent, sciemment,  informés qu'ils demeurent  et se meuvent en  temps réel contre  les grands  équilibres de notre Planète en situations de ruptures.

A l'appui des  rapports et des  conclusions des organismes  et des programmes de recherches scientifiques, des COP, des sommets internationaux, du GIEC et des organes et observatoires   connexes encadrant l'évolution graduelle  des conditions de vie sur Planète Terre 

Les 1.5 ° C de hausse moyenne et globale de la température terrestre, seuil limite à ne pas dépasser  afin de se conformer aux  recommandations et  aux décisions des Accords de Paris ( 2015 )  sont déjà atteints  en 2024, 10 années après,  alors que nous les attendions pour 2040 - 2050  au moins. 

C'est sans compter  sur les effets  et les vecteurs  redoutables de l'inertie ( redoublement et juxtaposition des quantum de gaz  à effets de serres émis, à partir  d'une   situation catastrophique de  saturation évidente de l'atmosphère, de la dette écologique contractée annuellement )

! 

PARLONS ADAPTATIONS AUX BOULEVERSEMENTS CLIMATIQUES 

Bien que ces dispositions, mesures et objectifs d' ADAPTATION  soient louables, plus  que nécessaires, inévitables,  quelle que soit l'ampleur du dépassement, force est de constater que cela n'intéresserait  que les milieux urbains, les lieux d'habitations, les périphéries des villes, enfin  partout  où les hommes seront en mesure d'aménager  et de traiter le cadre dans lesquel ils  évoluent  et les proches alentours.

Mais quid du reste de la superficie du pays, du milieu naturel, du couvert végétal dans son ensemble, bientôt  soumis aux affres des sécheresses et de canicules  extrêmes, marines et terrestres bien sûr

? 

Serons -  nous condamnés à vivre et survivre dans des oasis surpeuplés,  ( pour un temps mesuré )

? 

Assisterons - nous,   tout autour de nos lieux de vie, à une désertification, une sahélisation majeure de l'environnement  rural et du milieu montagneux  ressemblant  progressivement   aux steppes rases d'Asie Mineure 

? 

Adapation, certainement !  mais ce n'est  à ce stade ni une fatalité, ni la panacée ! Gageons qu'il importe de traiter  les deux grandes dominantes de ce demi siècle simultanément, dans l'urgence,  à savoir : 

BAISSE DRASTIQUE   DES ENERGIES FOSSILES  ( GES ) 

ADAPATION  SIMULTANEE  VOIRE   PROJECTIVE   FACE AUX BOULEVERSEMENTS

INELUCTABLES  DU CLIMAT

Sachant que le deuxième axe ne saurait satisfaire aux exigences et aux semonces  actuelles qui nous dépassent  ! L'adaptation n'étant  qu'un des volets  concernant les mesures indispensables  à envisager.

Les guerres, les conflits rajoutent aux sinistres tableaux et graphes rendant compte de cette hausse pérenne et régulière voire exponentielle des émissions de gaz à effet de serres ; ( Pétrole - Gaz - Charbons - et dérivés ) 

L'élection à la tête des USA d'un climatosceptique de haut  vol, le tout industriel et business  d'une telle puissance économique,  l'exemple  que de telles stratégies véhiculent et  proposent, quelques que soient les enjeux climatiques, constituent des facteurs aggravants indéniables

Comment raisonner  pareilles logiques financières et merchandes 

?

LOGIQUES  RECURRENTES   MAIS OBSOLETES ET SUICIDAIRES 

Les pays vertueux voient leurs efforts anéantis par les faiseurs de guerre, l'usage pléthorique et incontrôlé des jets privés, des compagnies aériennes et maritimes, des transports sales à travers le monde, les mers et les océans, les continents ( routes commerciales )

!

La civilisation du Conteneur  exulte, les accords  commerciaux ne cèdent guère et accentuent la donne  salissante des circuits longs et complexes.

L'agorithme infernal production - consommation  impose des seuils de consommations énergétiques jamais atteints. Le modèle basé  sur les axiomes concurrence -  parts de marchés et productivité est au zénith.

Rouages d'un système  autorégulé asservissant leurs protagonistes et acteurs, les grands trusts et lobbyistes. Le prix payé  par la Planète n'intéresse personne, si ce n'est en périphéries des problèmes identifiés, au niveau de la velléité, de ces projets morts - nés  et  dont nous ne voyons jamais la réalisation, la généralisation.

RIEN NE CHANGE     BALBUTIEMENTS   RETARDS  CONSIDERABLES

Les chiffres parlent de façon cinglante ! La Terre  se réchauffe. Elle poursuivrait  sur cette tendance durant des années  même si  nous diminuions les émissions globales, du moins à hauteur de 50 %

! 

Anthropcène et Gaïa ont pris une redoutable avance  sur le système ...

Trop de boucles de rétroactions positives auront été  enclenchées, s'emballent durant la deuxième moitié du XX ème siècle, avec une accélération  sans précédent dès les années 1980, une  consommation paroxysmique et fulgurante entre 2000 et 2024

! 

Tout cela n'est plus viable. Que les générations futures   se mobilisent et  alertent, refusent ce diktat de leurs aînés :  questions de vie  ou de mort

! 

Notons à quels points d'indifférence  et de distanciation  nous projettent l'évènementiel, la désinformation  chronique,  l'actualité politique et économique, les grands leviers d'une  toute autre géopolitique à l'échelle mondiale, comme s'il fallait sauver l'acquis obsolète, dangeureux, sale et fermer les yeux, sur les mesures essentielles et vitales à prendre pour  mener à bien, à terme, le plus rapidement possible,  la Transition Energétique et Ecologique Mondiale, continentale, nationale, régionale

...

GUISE  DE CONCLUSION  

L'AUTRE  GUERRE 

Planète Terre  bascule et  nous propulse  vers un type de guerre  totale inédit, que les décideurs feignent toujours de ne pas voir  venir : pure folie !

La guerre contre l'Accident Climatique Majeur sera  mondiale, sans négociation ni moratoire  possible. Qui peut lutter  contre des ouragans de classe 6, des méga-feux gigantesques, le manque d'eau à l'échelle d'un continent, de plusieurs  pays, les pluies diluviennes, soudaines et brutales défigurant la géologie existante, le Vortex polaire, la goutte  froide exacerbée par des canicules marines  et océanes inédites et meurtrières, la déforestation résultant  du  manque d'eau ? 

Qui pourra lutter contre le tarissement des glaciers du monde, des températures  à + 4  voire 6 ° C de hausse moyenne mondiale ?  comme si le corps humain devait s'adapter à 37.5 ° C +++ 5 ° C   =  42.5 ° C   constant, tout  en restant  viable ?  La vie ne s'adaptera  pas ; ces hausses provoqueront une exctinction de masse de la Biodiversité, la migration  de certaines espèces, etc ! 

Les dégâts engendrés et déjà infligés ne concerneront plus leurs auteurs,  les responsables  ne seront plus là ni aux affaires et c'est bien ce deal infecte qu'il faut  dès à  présent balayer, refuser, dénoncer ! Les enjeux sont colossaux. Il n'y a pas de Plan B et, l'adaptation, la sacrosainte croyance en la science, la technologie  et l'homme imaginant  demeure bien illusoire. 

Il est possible de s'adapter  pour un temps mesuré  mais,  convenons dès à présent et  reconnaissons  que  nos  plus sûrs  alliés, ceux sur lesquels compter et miser,  restent  la sobriété, la mesure, la prévention, la modération, la justice sociale et l'équité, valant  pans de fraternité et de paix, de prospérité durables 

A BONS ENTENDEURS 

CORSICA ... GO56

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Le 08 Novembre 2024 

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Tout comprendre aux COP, en 4 points

La COP29 débute lundi 11 novembre à Bakou en Azerbaïdjan. Comment sont-elles nées ? À quoi servent-elles ? Pourquoi sont-elles critiquées ? Reporterre fait le point.

https://reporterre.net/Tout-comprendre-aux-COP-en-4-points

Bien trop d'euphémismes, d'arrangements et de collusions ! L'impossible pari et challenge à tenir... On ne peut évoquer une certaine efficacité des COP successives dans un contexte où les fonds, les moyens financiers ne le permettent pas encore, notamment au regard des enjeux et de l'inertie globale ( Technologique et anthropique - relative aux taux incompréssibles d'émissions et de pollutions ) ! Mais en effet, les COP posent les enjeux, informent, guident, éveillent ; ce n'est pas suffisant, hélas et le temps presse !