LOUIS VALTAT - AUBE DU FAUVISME -
Toute une page Mer et Peinture - Musique - Piano & Guitare - V. AMIGO- Ouvrir en 1 : Fragmento, poème de R. Alberti
Louis André Valtat, né le 8 août 1869 à Dieppe et décédé le 2 janvier 1952, est un peintre français.
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Fauvisme ! Hymne à la couleur, entre pointillisme et touches subtiles pareilles aux pensées du Peintre qui vont ! ... Sublimes évocations esquissées comme une multitude d'instants saisis au vol, émotions toujours jeunes, intarissables face au spectacle d'une nature aux charmes fauves de la lyre et des muses insatiables...
On ne peut qu'être sensible à la verve manuelle de l'artiste, du magicien commuant du bout des doigts, tel un chef d'orchestre, en toutes les méandres de la perception, une sensibilité rebelle et déraisonnée.
La couleur est mouvement, onde, galbe ; le relief se meut qui épouse les contours du vent et des flots, la palpitation de la voile enivrée de brise, l'immobilisme et la quiètude d'une baie.
P. Gaugin avait déjà exploré les rives lointaines d'un poème lumineux, voyageur et haut en noces, tellement libre...
Espaces exaltés que le temps n'altère plus, le regard se laisse séduire par l'infinie langueur et cette sensualité presque sapide de la nuance, d'une toute autre appréciation de la perspective.
Au loin le classicisme pictural ! que vienne l'ère féconde et inattendue, toujours vraie de l'imaginaire, de ce réel enfin transfiguré, généreux, ces cieux étoilés aussi ou les barques de V. Van Gogh voguent et reposent pour l'éternel...
Louis André Valtat ne nous est pourtant pas si éloigné ; je viens tout simplement de le découvrir, par attachement profond à la Nature et je ne saurais aimer la mer, le champ et la montagne baignés de tous ces ciels sans le génie avec lequel le Peintre nous emmène dans son univers extra-sensible, au-delà de la matière fragmentée, récusant l'éphémère, si près de l'âme, là où le ciel et la terre se confondent, floconnent aux rimes et à l'étrave du voilier... Voyages, Traversées, nous y sommes !
Un MARIN
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UN LIEN
http://www.connaissancedesarts.com/peinture-sculpture/actus/breves/louis-valtat-cap-au-sud-85981.php
XI
Et ma tête bourdonne d'idées audacieuses,
la rime alertement s'empresse à leur rencontre,
mes doigts vont à la plume et la plume au papier,
encore un peu : les vers vont ruisseler.
Ainsi dort un vaisseau posé sur l'eau dormante. Mais gare ! les marins s'élancent aux gréements,
retombent, la voilure est gonflée par le vent,
la masse énorme bouge et va fendre les vagues.
XII
Et vogue. Et nous, vers quoi voguerons-nous ?
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A. POUCHKINE