VENDEE GLOBE / MERCI POUR CES IMAGES DU GRAND SUD
ALESSANDRO DI BENEDETTO
nous envoie cette VIDEO splendide du Bord en guise de Voeux pour 2013. Entre l'étrave et le Sillage, l'ALBATROS, majestueux compagnon, plane dans un ciel porteur d'espoir ... à voir, à revoir en boucle, un moment avec le vent, l'azur, le balancement et la respiration harmonieuse des mondes. Bon vent, Marin, et toute notre reconnaissance qui vole et vogue vers les Solitudes luminueuses de l'Océan Indien.
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Alessandro heureux en mer par VendeeGlobeTV
Grand Ecran, éteindre la lumière, laissez-vous embarquer à bord, Musique : Maestro !
Il y a dans ce regard, Solitaire, tout l'amour de la terre ; et le visage de la mer s'y reflète dans les plus intenses harmonies ; tu es là, si près de nous, un rayonnement qui nous touche intensément émane de ta joie !
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Alessandro di Benedetto nous envoie cette Vidéo du Bord, au coeur de l'Océan Indien ; un Albatros partage leur sibylline partition dans l'azur. Le vent n'est visible qu'au balancement chaloupé des vagues, à l'envol de l'embrum et des coursiers majestueux des mers ; il souffle allégrement. Tout n'est qu'expansion, promesses d'infini, appel immodéré à l'humilité, à la beauté. A l'étrave : la Vérité ! au tableau arrière, le sillage. Qui sait : entre repentir et un immense amour ...
Mon Dieu, comme j'aurais aimé que jamais il n'y eût eu de vieil homme et la mer, d'albatros gauche raillé sur le tillac des frégates et des clippers ! Mais de nobles voiliers : Espadon, Côtre, Albatros ou dauphin pour composer sur l'Océan l'hymne ineffable de l'Univers. On y sentirait battre à l'unisson le coeur de toute les Mers, pour un enfant qui rêve à ciel ouvert d'une " orange bleue " qui nous attend et nous enivre.
Tout autour, l'essaim des nuages que le large répand en nuées, en ballons blancs... Et les vents d'amont offre au portant l'ivresse d'une glisse indicible sur le satin moiré des flots. Je contemple l'instant du Marin silencieux, je le ressens peut-être un peu et me viennent des larmes d'azur !
Il paraît que les Îles songent aussi au garnd large les jours de tempêtes ; la mer y est profonde, abrupte et à l'entour les étendues marines se perdent en de larges et vertigineux sillons ! les vents lèvent leurs troupeaux de moutons qui courent les collines coiffées de voiles d'écume ; charmes ... Il n'est alors plus de saisons, l'hiver à l'été se confond dans les blancheurs immaculées et oscillantes de nos illusions retrouvées, d'un éternel printemps que l'enfance choie et aura su garder.
Marin, à Alessandro di Benedetto
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