A LA TERRE COMME AUX CIELS ! ...
A celle ou celui qui discerne dans la vague et au centre droit de cette photo, l'esquisse d'un tout petit mât, d'une aile jaune toilant 3.2 m2, au coeur de la Tempête nommée " Fabien ". Les rafales touchent les 55 Noeuds, voir d'avantage. La mer a blanchi et demeure aveuglante, ; un dais d'écume ajoute à la très forte révervération d'un soleil solsticial.
Grand Sud de l'Île de Corse - Solo / Cris - comme d'habitude, car " on ne navigue pas avec des mouchoirs de poche ", je cite, entendons là - bas et le plus souvent
Comme un chant
au couchant
que le peintre esquisse en
musiquant une vie
comblée de lumineux matins
d'ondes et d'arcs-en-ciels
Comme la vague qui cascade
aux galbes de vents
que le marin rêve
en boucles d'aubes
odoriférantes
Comme la gestuelle et le souffle
naissent des milles tours du verrier
du magicien des argiles
extravagantes
figeant dans le regard une posture
le mouvement
un pan d'âme et d'au - delà
Comme l'océan
perpétuel horizon
fabule l'infini l'or des sables
et des dunes qui houlent
vers l'oasis et le puits
la providentielle sebkha
où le berger le troupeau s'abreuvent
Comme la stance et le sonnet
volent libres
entre les ciels
en fulgurant la rime
l'énigmatique prosopopée de l'Albatros
Comme ce penser vrai
sans autre limite
que l'azur
océanique
diluvié de soleil
qui enivre
et me tue
L'instant vire à l'éternité
m'est une vire révélée
Solennelle lice
que les saisons parent
comme un Eau - Delà
des sens
croisant au large de l'existence
!
- MARIN -
Musique ta Vie
1 ère Ecriture le 11 Août 2022
Sous les orages et la pluie, enfin revenue, du moins très localement ! Pendant que la France, de partout, s'embrase et brûle. Aux prises d'une éco-anxiété et d'une solastalgie grandissantes.
Terrible sentiment de révolte ressenti à l'encontre des élites qui nous gouvernet et nous précipitent chaque jour vers le chaos et le déclin, la décadence et la dévastation - destruction inexorables et programmées de la " Biogée "
!