DECROISSANCE ! ...
DE LA RESISTANCE AUX CHANGEMENTS AUX COLLUSIONS
Comment envisager une telle stratégie économique, pareille rupture des usages alors que le paradigme, les dominantes du Capitalisme caracolent au zénith, que les oligopoles dirigent le monde en réseaux, d'une main de fer ?
Un paradoxe et un anachronsime majeurs, car qui dit décroissance, dans l'état actuel de l'acception, mène à la perte inexorable des points de PIB, à moins que l'industrie, l'économie, les termes de l'échange, le commerce international, l'équité en matière de développement durable et de réindustrialisation entre tous les pays soient respectés, résoluement tournés vers la production propre, décarbonnée, responsable, prévoyante. Une utopie de nos jours !
Une ligne rouge donc pour la haute finance internationale, le monde des marchés et des gros industriels - lobbyistes, les décideurs - banquiers d'affaires bien connus qui métamorphosent l'état - nation asservi aux grands ensembles en une véritable et impitoyable entreprise à hauts rendements et hauts débits de déchets et d'émissions de gaz à effets de serres.
ENTRE CONSTATS ET ZONES D'OMBRES
L'éventualité d'une décroissance graduée - pourtant vitale - , fût - elle conjoncturelle, exaspère tous les intervenants et experts de plateaux TV. La décroissance aurait dû intervenir bien avant les années 2000. Les retards pris auront des conséquences catastrophiques
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Quid de la position du grand patronat, des entreprises du CAC40 et des grands indices boursiers mondiaux
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Comment concilier Décroissance et maintien des grands équilibres économiques et monétaires actuels
?
Est - elle comptabible avec les opportunités de reconversion et d'adaptabilité industrielles et énergétiques souhaités face aux bouleversements climatiques en cours
?
Comment harmoniser les objectifs climatiques des pays du Monde et bien entendus, les moyens coordonnés, spécifiques et propres pour y parvenir
?
L'équation capitaliste telle que nous l'avons connue et menée conduit à l'impasse planétaire, à la fuite en avant suicidaire. Il nous faut repenser drastiquement le modèle global et les parties connexes allant dans le même sens, soit la préservation et le ménagement de la " Biogée ", du vaisseau Terre-Océan. L'heure est grave, le niveau d'alertes : maximum, il n'y a plus de temps à perdre ; en gagner et, vite, partout, avec équité de moyens.
Enfin, gageons que le souci d'économies au sens propre, l'attitude éco-presponsable grandissante de l'opinion, le passage aux sources de l'énergie verte, la voie de la sobriété et de la prudence participent déjà d'une certaine forme de décroissance, en définitive inéluctable, lentement induite, inflation et précarité aidant. La réussite d'une telle mise en oeuvre nécessite que les comportements évoluant autour de la sobriété aillent de concert avec la décroissance systémique tant redoutée en hautes sphères ; notons qu'il est inconcevable pour les dominants de se passer de la manne sale, des super- profits et dividendes effarants.
Car c'est bien ainsi, de la synergie coûts de la vie / décroissance que les grands équilibres seront en partie maintenus, sauvés et se maintiendront. Sortir de la spirale infernale surproduction - consommation - stocks et coûts énergétiques mortels pour notre Planète
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CORSICA...GO56
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Le 11 Avril 2024
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