En ces temps douteux d'un dé-confinement généralisé, programmé, arrêté,
En ces temps de reprises sporadiques et parcellaire du virus,
alors que Soignants et Médecins se battent sur les front de la pandémie, qu'ils se voient déjà " humiliés " par les mesures d'un état pingre et fourbe,
Tandis que les milliards coulent à flots,
En ces temps de crétinisme avéré où les animaux sont pris pour cibles, accusés à tort d'être à l'origine de nouvelles infestations circonstaniées et connexes,
En ces temps où l'on compte les victimes, où les fondements de l'erreur et du bilan se précisent,
Que la bannière de notre espace soit toute l'année en berne,
cerclée et cernée de nuit et de solitude
!
Mes penséses comme tant d'autres vont vers celles et ceux que la France entière aura applaudis tous les soirs, à 20 heures, avec tant de reconnaissance et de ferveur, remuant et rassembant ainsi le terreau de la révolte et de l'insoumission ;
Mes pensées iront vers celles et ceux qui auront laissé leur vie dans un combat inégal, souvent désarmés, souvent désespérés, souvent à bout de force et de nerf, souvent contraints, éreintés et usés, au contact de la grande faucheuse ...
Alors, que je demeure seul au jour de recouvrer les flots de la Grande Mer dont on sait et connaît les terribles forfaitures qui l'accablent et la souillent.
J'emporterai un bouquet de fleurs du maquis pour les déposer sur l'azur, en pensées, avec émotion et chagrin.
Il n'est pas de 14 Juillet qui tienne pour la chair à canons, à missiles, à virus, exposés des semaines durant à la contamination, avec force précautions démocratiques ! Assez de con-formisme et de commémorations inutiles, assez de mines contrites et ampoulées que les agapes ré-jouiront à la table des rois et des lois
!
Que je vous dise que je ne supporte plus la langue de bois et fourchue des élites au pouvoir qui n'ont de cesse de casser, de briser, d'anéantir les mondes et les rêves qui étaient les nôtres, à partager avec amour et foi.
Reprendre la mer sera pour moi comme une fenêtre replongeant vers un passé tragique de matraques et de désordres ostentatoires, au coeur même du noeud gordien de l'incurie et de l'inégalité péremptoires et intransigeantes qu'il nous faudra à nouveau trancher.
On ne frappe pas impunément sur les Blouses Blanches
!
- MARIN A TERRE -
Insurrection Société
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