STRATEGIES PARALLELES AU ZENITH !...
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Ahmed El FAZAZI
Les COP ahannent, s'essoufflent et piètinent à l'instar des travaux de l'ONU, du GIECet des grands chercheurs.
On fait dans l'amalgamme, la collusion, les dessous de table, les nouvelles accointances d'un jeu dont toutes les cartes sont redrisribuées et faussées selon le contexte et l'évolution d'un conflit majeur. Rien ne saurait être établi qui durerait longtemps. Improbables valeurs sûres issues des hautes spères. Les peuples subissent car, comment laisser à un seul homme et son parti mafieux les rennes d'un attelage fou se précipitant effréné vers le ravin
?
DERNIERES NOUVELLES COP27
Si la COP27 et les grandes nations industrielles valident une aide massive aux pays en voie de développement, un pas de géant semble possible. Entre annonces et effets, entre le versement des fonds et l'utilisation qui en sera faite par les politiques aux affaires, la traversée s'avère encore très longue et semée d'embûches. A l'instar de la guerre en Ukraine, il est dans les cordes et les capacités des nations les plus riches de leur venir en aide financièrement, - Equipements - Personnels - Assistance Technique.
Une façon d'épargner et de solliciter toujours plus avant les mondes de la production, de la finance, de l'investissement et de la croissance doublée d'une inflation à 10 %, destinée à colmater les brêches d'un système toujours sale, polluant, juteux ! L'aubaine étant bien venue et aucun doute sur le fait que nos émissions ne baisseront pas. Le soutien venant des grands pollueurs de la Planète.
" MANQUE D'AMBITION CLIMATIQUE "
A CE STADE D'EXTRÊMES TENSIONS ET DE RUPTURES, C' EST UN SUICIDE PROGRAMME
Sous prétexte de crises mondiales, énergétiques, de circonstances liées à la guerre en Ukraine, post - Covid - 19, les prix s'envolent. On " lâche la Russie ", il faut en payer le prix !
Une fatalité, un diktat qui mettent d'emblée à contributions les populations désormais dépouillées, taxées aux profits toujours ascendants des grandes structures de productions et de grande finance. Le système monétaire, les taux directeurs doivent tenir et résister face à la conjoncture et les marchés tiraillés de toutes parts nous dit-on ? La production, la croissance ne devant jamais faillir, quoiqu'il en coûte. Le nerf de la guerre commande et dicte en dépit de toute semonce exogène dont on minimise les causes et les effets sur l'environnement, la biodiversité, les hommes !
L'irresponsabilité, la hiérarchie à outrance des niveaux de l'organisation humaine faillent à la raison, à la mesure, à la lucidité, à la prévoyance.
On mise sur l'adaptation providentielle mais avec 70 ans de retards et un volant inertiel désormais emballé
Nous allons à grande vitesse dans le mur en caracolant sur les certitudes et l'impudence d'une science accaparée par les politiques cupides
Indifférence des décideurs et des magnats coalisés. Le message ne passe pas. Le grand lobbyisme joue dans l'arène dorée de l'or noir et des sources d'énergies sales et associées, connexes qui font et oeuvrent touours sur fonds de greenwashing et d'effets d'annonces. L'heure n'est toujoujours pas à la Transition Eco - Logique mais au sauve qui peut, à la fuite en avant. Tant que les indices boursiers tiennent le haut de l'affiche, tout baigne dans le meilleur des mondes allant l'amble du Mondial, quelques soient les griefs que l'on pourrait réserver à l'Emirat !
L'homme eut inventé, réalisé, tenté de mener à bien le Contrat Social. En toiles de fonds, les oripeaux des conquêtes, les horreurs de l'esclavage puis de la Shoah, les mêmes mobiles ayant déjà été avérés et relevés aux niveau des grandes dominantes de l'histoire...
Mais il manque à l'appel et qui l'eût précédé, le Contrat, le Pacte Naturel qui scellât à jamais l'alliance solennelle et imprescriptible de la Nature, de l'Etant, du Grand Tout à travers lesquels l'homme civislisé se meut, s'organise en société, concourt vers la Civilisation, l'Ethique, le Respect de la Vie.
Il n'en fut rien et l'on voit aujhourd'hui clairement, à hauteur et intensité, amolitude des dévastations, de la destruction massive, du pillage des ressources et des puits carbone combien toutes les grilles économiques, du capitalisme exacerbé aux logiques implacables de l'indualisation planifiée nous mènent au chaos, à l'anarchie, aux déséquilibres planétaires irrévocables, irréversibles.
Mascarades, pantalonnades dont les protagonistes mangent toujours à la table des rois, des tyrans, des dictateurs et ne laissent plus de bafouer et d'engager l'avenir d'un futur proche cataclysmique, insupportable, mortifère.
Qui aura en temps opportun évalué les risques et les dangers que firent peser simultanément sur la Planète l'exploitation des énergies fossiles et des forêts ?
Il y eut des savants, des biologistes - philosophes de renom, des chercheurs engagés sur tous les fronts de la Terre, vulcanologues, glaciologues, climatologues, bio-chimistes, astrophysiciens, rien n'y fit et les dossiers, les rapports se sont alors emplilés dans les bureaux, relégués au gré des mandatures indignes, et incapables de traiter à bras le corps, équitablement, dans l'urgence, un sujet à la fois planétaire et vital.
5 à 7 décennies de retards et nous voilà au crépuscule de l'inertie impitoyable nous faisant payer le prix de l'indifférence, du mépris, de l'irrespect des choses essentielles.
Oui, Sitting BULL avait raison en son temps : " L'argent ne se mange pas "
Et si le CAC 40 plane au-dessus des 6600 points, gageons que transitions énergétique et écologique ne comptent toujours pas parmil les leviers et les logiques stratégiques de l'urgence climatique
Tout va très bien dans le pire des mondes à venir
- CORSICA...GO56 -
Chronique environnementale et civilisationnelle / COP 27
Le 19 Novembre 2022