ENTRE DEUX MONDES ! ...
Village Palestinien avant la NAKBA - le désastre et la guerre de 1948
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Qui ne considèrera pas l'histoire de Palestine, la géopolitique régionale et mondiale depuis le dernier quart du XIX ème siècle, 1946 - 1948, n'entendra rien à ce qu'il se passe aujourd'hui. Une longue émission, de nombreux Dessous des Cartes diffusés sur la Chaîne ARTE auront dit et conforté l'essentiel, livré d'irréfragables repères et chronologies de faits tuant la Pensée
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DECENNIE 2020 - 2030
PRE - SENTIMENT
Et ce n'est pas sans arrières pensées évidentes, un dessein sciemment mûri ! L'opportunité à ne pas manquer ; tout détruire afin de chasser les populations : c'est là un point de non - retour ...
Ce matin, vers le lointain Orient, la Grande Bleue revêt la couleur du deuil. Au large des cinq îles de l'archipel, coiffées de longues pannes de nuages enténébrés, la mer reflète les horizons de la guerre. Telle l'étale avant la renverse, sans le moindre souffle de vent, les eaux mortes font aux ciels dilacérés des pans de villes rasées, dressent des immeubles effondrés, renversés. Sombre moire où la durée mortifère et dévastatrice se mire dans le silence de funestes nouvelles venues du Levant, je veux dire de la Terre de Palestine jadis prospère et couverte de vergers et d'oliveraies. Mais là - bas, à la Nativité, sur le Mont des dieux, des collines inspirés, les enfants meurent par milliers, depuis bientôt quatre vingt dix jours d'intenses bombardements... " Tu ne tueras point " dit la table de la loi, le Décalogue ! Un holocauste aux yeux du reste du Monde. " Tous les civils seraient des terroristes ", l'affirmation de l'otage est tombée comme un couperet, innonde la presse mondiale, exacerbe la linéarité, le simplisme borné du talion, fût-il dit - on épris de justice ...
Je vais debout sur les eaux calmes. Mon frêle esquif glisse imperceptiblement sans que les bruits de la côte ne m'atteignent, perturbent le cours de ces obsessions. Intensément libres vont mes pensées embarquées mais, j'ai le coeur lourd, j'imagine, j'appréhende l'horreur et la souffrance que subissent des milliers de civils innocents traqués, en fuite, abattus par les armes de destructions massives qui s'abattent, dit - on, chirurgicalement.
Insoutenables perspectives. Je ne parviens pas à m'en débarrasser ; le voudrais-je, seulement ? Certes non ! Ce quotidien est ancré en moi et rien ne peut l'en déloger, pas même les divagations que vagues et vents d'hiver m'octroient temporairement au coeur de la beauté et des éléments souverains.
Et si à mes côtés montent le calme, l'harmonie, une fascinante montagne dans la mer, un bien être que les grands espaces partagent indéfiniment, qu'ils me soient alors providentiels tremplins. Je rejoins comme je vis en direct ce que les images filtrées, censurées nous rapportent parcimonieusement en Occident, en poussant toujours plus loin la tragique réalité de ces heures incessantes de feu, de sang, de douleurs, de terreurs sciemment répandues par les criminels au pouvoir assoiffés de vengeance et de sang !
C'est ainsi, je n'y peux rien, je ne m'en détacherai jamais ; au-delà du mal être, je traverse et ressens un profond mal aux mondes, une peine immense allant croissant au fil des jours, de mes intuitions, de mes longues insomnies...
Je lis, j'écris, je publie, je fuis si souvent ces rivages qui sont les nôtres à demeure et me projette ailleurs, dans les arcanes fumantes de l'histoire. Que je me plonge dans les fortes probabilités d'un avenir chaotique et meurtrier. Malaise, mal - être, solastalgie, mal aux Mondes : infinie tristesse !
Le 31 décembre de chaque année qui passe et qui s'efface à tout jamais condense dès lors tout ce que le réel compte de cendres, de tragédies, de déconvenues, d'accrocs au respect imprescriptible de la vie, de la diversité, des différences et du bien, de la paix, de la prospérité, de la fraternité, de Terre des Hommes ! Que l'humanisme se décline enfin, infiniment bon et juste, réinvente les Mondes perdus, panse la déchirure, pense la Paix immortelle.
Entre deux mondes. L'un que la Nature parfait, abonde, guise d'immortalité et de beautés souveraines. L'autre que les sanguinaires dévastent, bouleversent, stérilisent à toujours dans le sang, les ruines, les cendres, le spectre de la Nakba traumatisée et profondément meurtrie.
Ainsi de mes pensées en mer
!
- MARIN -
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" MARIN A TERRE " - " MAL DE TERRE MAL AUX MONDES "
Le 31 Décembre 2023