BARRER UN IMOCA / OUI ALESSANDRO !!!
Une nuit et une matinée à bord de Team Plastique par VendeeGlobeTV
Quand viennent les Images d'Alessandro Barreur, enclenchez la Playlist, en Musique, le barreur est aux angles ! Superbe
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Alessandro di BENEDETTO, après une leçon de choses, la nuit, se met à barrer son Voilier, dans une mer très formée et par vent assez fort, sous le soleil de l'Atlantique. Dernières bordées sauvages et de solitude pour le Marin en osmose totale avec son compagnon de route ; et l'on voit sur ce visage éclaboussé d'embrun la joie et le bonheur de l'homme partageant la mer et les flots avec un imense oiseau, sentant dans les mains frémir l'âme de son coursier des mer.
Mon Dieu, que le temps passe et je me retrouve avec ces images à Dinard, dans la Baie de Saint-Malo, devant le barrage de la Rance, l'îlot où repose Chateaubriand, sous les remparts de la terre Malouine, régater avec mes compagnons de promotion des heures durant, luttant contre courants, vents et marées à bord de ces petites unités, ces dériveurs, en solitaire, éparpillés dans la rade que les marées creusaient et gonflaient sans cesse... Nous planions et exultions lors de ces bordées de largue et grand largue en tentant de faire partir plus vite au surf notre bateau, à la barre, l'écoute dans la main et les pieds bien calés dans la sangle de rappel ! Souvenirs inoubliables, puissants, un véritable et impérissable Appel, n'est-ce pas, Christian Le Pape !... Je poursuivais un rêve de voyages à la voile, autour du monde et commençais de m'y préparer ...
Alors, j'imagine ce que le Solitaire, à bord de son Imoca - 18.28 m - doit ressentir en laissant aller au surf une pareille coque poussée par des centaines de mètres carrés de voilure, en fin de Course, seul, sur le grand échiquier des mers.
Sensations sublimes qu'aucun Marin n'oublierait ni abandonnerait pour tout l'or du monde ! le bateau au planning, au Surf et derrière, le tableau qui danse, que l'onde caresse et pousse vers le bonheur intense du barreur qui sait tenir l'angle harmonieux des vents et qu'il offre aux ailes immenses de son bel oiseau.
Magnifiques Images, Alessandro, rares aussi lorsqu'on les découvre sur cette fin de Traversée, d'Epopée, de Périple et je dirai pour finir de Course. Car, aucun des Marins ne serait arrivé premier, dernier dans ce type d'aventure. Mais finir, boucler un tour du Monde à part, sans escale, sans assistance, par les trois caps et ces nombreuses portes qui circonscrivent tous les dangers de la nuit et de la mer, les balises et les phares d'une si vaste Passion :
La Mer
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