LE SAS ...
Ce sont là des expériences étranges qui en ce monde dérangent, d'où il est rude et difficile de revenir ... Marin
§
Ce n'est pas la nuit
Mais le jour se cache
Qui sait l'infini
Un somme lointain
Entre deux eaux
Qui vague obscur
Une lueur vacille
Comme elle palpite
Côté coeur
Un brin de clarté
Love en sourdine
Une musique morte
Et dévoile l'ombre
Lascive de l'âge tendre
Dernier accord
A la porte qui claque
Et chute mat Un songe
Naufrage
Sans âge
A mes sens éteints
Se révèle un sas
Le long corridor
Où dépasser les mots
Graves
L'instant
Et l'éternel
Fusionnent
Ainsi plus légers
De silence
A l'étale des cieux
Et des étoiles
Complices
En guise de clé
Le doute vaincu
Pour avoir ainsi passé
Tant de fois
L'autre rive
Au-delà
De tout et de rien
Mourir et si mal renaître
Alors apprendre
Pas à pas
Le gué le passage
Au dessein pur des racines
L'or du miel
A chaque éveil
Auprès de Toi
Qui nous fascine
Depuis à l'ancre du temps
Qui nous lâche
Par la foi diffuse
Toucher au Seuil et rêver rêver rêver
Les voiles orphelines
Du règne de l'amer
Sont de retour
Ainsi d'un jeune regard
Intaille à la vague
Qui muse
Qui imagine
Sans fin depuis toujours
Révélation
Vainquant
Aux vaines pesanteurs de l'oubli
!
Toute première Ecriture le 00.00.00000.... le Sas, le songe, le rêve, l'interface, le passage sans le sens, sans âge, mais de l'instant, cette vague éternelle et si vraie, un seul regard eût suffi !
Sculpture de Morphée par Jean-Antoine Houdon, 1769
Musée du Louvre, Paris