CES VAGUES PLUS AU LARGE !...
Massives, inépuisables, exaltant les charmes et les extrêmes de la longue houle, des vagues au loin se fondent dans la nuit...
Rouleaux qui se couchent et qui roulent avant que de se rappeler sans fin à la souvenance des vents porteurs.
Qui les devine, en soupçonne un instant l'existence sitôt s'enivre.
Surgies de nulle part, secrètes, au gré des hauts - fonds, les vagues plus au large se donnent aux vents traversiers en lissant leurs pentes, leurs épaisses chevelures d'embruns.
Les éléments sculptents, aléatoire, l'éphémère de cristal dont l'éternelle vérité aura engendré la vie !
Sibylline rencontre que ce manteau d'écume révélant une éclatante blancheur, ces clartés immaculées.
Et de ne point en oublier le parfum, le chant immémorial, dont l'effleurement caressant et à la fois sapide affole en boucles l'éveil des sens.
Marin, quelque soit l'issue, t'en allant comme de retour aux rivages, d'entre l'envol vertigineux et la descente effrénée, une vague au large te ramène, sans l'ombre doute, sur la voie saine.
- MARIN -
Prose Marine
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