LE DUEL / PALABRES ! ...
C'est en marge de prévisions météorologiques complètement fantasques, - un phénomène qui ne laisse plus de se répéter avec force plantages des modèles exaflopiques de très hautes volées -,
que le corps m'interpelle et me dit chaque matin, au réveil, lourdement
:
_ " Vas-tu cesser de me solliciter ainsi, de m'user, de m'éprouver des heures durant ? "
_ " Ne sens-tu pas à quels points de tensions et de ruptures tu me hisses ? "
_ " Aurais-tu quelques soupçons de compassion, de prévenance et de tempérance à mon égard ? "
_ " Ne perçois - tu pas les semonces que je t'envoie, nommés douleurs, désordres, signes d'usures et de refus malgré toi ? "
_ " Iras - tu ainsi jusqu'au bout du rouleau de supliques, de la route, en dépit de mes alertes ?
_ " J'ai décidé de t'entraver, de faire boîter, d'attenter à ton souffle par une toux persistante qui lancine tes nuits ...
_ " Ainsi de cette panse qui prolable et attente à la statique et aux appuis sur cette planche courbe que j'excècre " !
_ Epargne-moi au plus vite ces insupportables échappées dont tu prétends qu'elles demeurent belles et envoûtantes, régénératrices !
_ " Si tu appréhendes chaque jour et à ta guise les termes de l'échange, n'en abuse plus. La délivrance, l'apesanteur, la fin des contigences de la pesanteur, poignent
...
Oui, je sais, je te reçois parfaitement, la voix et le chemins sont clairs mais, que veux-tu, c'est plus fort que moi. Que je te promette " d'obtempérer ", sans te livrer à la mort certaine.
Je prèfère pour cela nous en remettre à la Mer de toutes les mères et choisir le moment propice, librement, avec ton consentement.
Je tiens par contre à te faire part de mon exaspération face aux guignols faiseurs de temps et de pluies, de vents et de vagues, ces huluberlus rivés sur leurs écrans multiples osant prévoir et dire le temps, à l'instar des gourous, des marchands de sommeil, des artificiers de l'anticyclone et des dépressions.
Ce temps défait qui aujourd'hui passe par tous les travers de la cupidité et de la vanité, celui que l'on bouleverse et vend à l'encan, comme une destination, un rêve que l'on achête avant que de le rêver comme un enfant !
Le temps qu'il fait dépossédé de ses peluches, de ses profondeurs de champs sublimant notre passage à tous les deux sur Terre et sur Mer !
A ce titre, je te demande de m'accorder un sursis, quelques marges d'erreurs, enfin ces arpents de vérité et d'alliance qui nous unissent une dernière fois, avant l'irrémédiable adieu
!
- MARIN -
Confessions
1 ère Ecriture le 07 Juin 2022
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