ROLLER COASTER AU GABON !...

DESTINATION

Un pays que je connais pour y avoir vécu de 1970 à fin 1974 ! Des rivages que nous découvrions en Pirogue ( Okoumé ), en naviguant au départ de Libreville,    vers l'Estuaire mais plus encore, de l'autre côté de l'embouchure du fleuve Kango, à la  Pointe Denis -  Pongara, au phare de Gombé,  plus au Sud ; un no man's land inquiétant !

J'eus,  au bord de l'Océan équatorial  mes premières visions de grosses vagues.  Elles résultaient  des houles en provenance de l'Atlantique Sud  dont les ondes  remontaient parfois  jusqu'au Golfe de Guinée.

Des vagues interminables, hautes et massives,  que les pointes, les bancs de sables, les embourchures, le trait de côte immense ne laissaient plus d'ouvrager, de sculpter au détour du relief  marin et des fonds sablonneux, rocheux. Une rumeur, un grondement  incessants. Les rouleaux y  brisent à perte de vue, sous la canopée venue tendre au-dessus des flots son dais de verdure luxuriante.

La  brousse  chante, crie, siffle et barrit à l'orée de l'Océan. Des pêcheurs, des gens de mer y vivent dans la simplicité et la vérité  des terres  et des métiers ancestraux. La terre  et l'océan s'y marient chaque jour !

Echappées le long de ces longues pistes de latérite, de ces fûts vertigineux dressés vers le ciel, partis à la conquête de la lumière dans une course folle ! La forêt équatoriale ondoie comme l'océan.

C'est là un très beau court - métrage  qui nous emmène au Gabon ! Pour l'ambiance, les contacts, la rétrospective, le souvenir de ces échoppes où l'on trouve de tout, animées  de rumbas congolaises et de bières tardives, sous la nuit équatoriale !...

Je garde  le souvenir des premiers surfs, de ces planches  que les surfers laissaient  sur place, d'un week - end  sur l'autre, soigneusement  rangées à l'ombre  entre les branches des badamiers, des arbres qui jouxtaient les spots, où la vie  foisonnait. On y surfait, sauvage et vrai, déjà, aux premières heures de la révolution bleu - océan !

De splendides rollers coasters, courbes et virages  au cordeau dans une eau chaude et souvent limoneuse, - et je puis  le dire et relater -, infestée de requins en ballade, en patrouille, à la recherche d'une nourriture abondante - !

A l'époque, je ne connaissais pas encore le Surf. Quelques années suffirent pour me décider à  monter sur la toute première Windsurfer, deux après, en 1976. Je venais de quitter le Gabon ! J'y ai laissé beaucoup de mon âme...

- MARIN -

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Le 17 Juin 2023

Ci-dessous, évocation d'une session en Angola ! Je ne possède pas la source de ces images téléchargées dans le registre Google

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