CONFLITS / L'INACCEPTABLE DERIVE ! ...
LE DROIT UNE MAIN TENDUE VERS L 'ETHIQUE
Il est stipulé dans le Droit International l'obligation de ne pas impacter les civils lors de potentiels conflits armés. A l'horreur des massacres perpétrés contre Israël, il est inacceptable de constater que le gouvernement de coalition de droite israélien argue du fait que les factions armées du Hamas et du Djihad Islamique se trouvent mêlées aux populations et que de ce fait toutes latitudes leur soient données pour ravager la ville, tuer des milliers de Civils, frapper des écoles, des lieux publics sous le prétexte et le raccourci sciemment meurtriers d'atteindre leurs ennemis qui y sont retranchés, en dépit des civils bombardés et des victimes collatérales. L'argumentaire des boucliers humains tombe et rompt ainsi aux règles élémentaires du respect de la vie civile, des personnes fragiles. L'impunité et le marchepied de la vengeance à l'état brut, du talion à la puissance dix, sont donc de mises !
A noter depuis le début des frappes et de la riposte de l'armée de Tsahal, un nombre de victimes civiles qui ira exponentiel et au diapason de la traque acharnée, engagée contre les combattants reponsables des massacres du 07 Octobre 2023 perpétrés en Israël !
B Netanyahou @ conflit.israélo-palestinien
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" Les civils ne sont pas innocents "
De surcroît, la situation tragique qu'engendre les déplacements forcés de populations se trouvant en états de chocs aggravés, blessées, terrorisées, malnutries, non soignées, en situations de fuites aggravées, de familles déchirées et endeuillées, concourt à qualifier de telles exactions et manquements aux règles du DI de crimes de génocide inéluctable, irréfragable.
L'on peut discourir à l'envi autour des plateaux de TV, entre experts, laissant toute compassion aux vestiaires de l'inqualifiable parti - pris et de la partialité de rigueur qu'impose la nature des relations entre l'Occident et l'état d'Israël.
Aux balcons d'une guerre insoutenable tant par les atrocités commises que par l'étendue et la démesure des rispostes frappant les civils, les enfants par milliers, alors que l'opération terrestre ne laisse plus de s'armer, de regrouper ses forces, de concentrer un arsenal militaire et de bombes terrifiant, faut - il s'attendre à la mort violente et massive de dizaines de milliers de Palesrtiniens innocents, traqués, pilonnés, broyés sous les futures décombres, sorte de fatalité et de diktat permettant d'ouvrir sans vergogne et en grand le théâtre de la guerre " professionnelle " et urbaine destinée à raser GAZA définitivement et, de là, venir à bout des criminels de guerre de la partie adverse ?
Mais allons plus loin, au terme du raisonnement et l'objectivité recherchée
Comment et pourquoi ne pas procéder, à l'inverse du processus actuel de ripostes programmées et aveugles, sans aucun ménagement et hors règles du DI, au retrait des habitants de la ville, le temps d' un repli de la population vers des camps de réfugiés, abritant ainsi les civils dans de meilleures conditions de soutiens et d'aides humanitaires ? La crise est majeure.
Un contexte qui permettrait de mieux orchestrer et gérer la libération des otages, dans un premier temps
La Communauté Internationale évaluerait le contexte, considèrerait le choix des palestiniens ainsi précipités face à leurs " bourreaux " ou assimilés de fait aux réactions négatives et sans appel que suscitent les bras armés ayant commis l'irréparable.
A cela, 3 scénarios se dessinent : Le refus de la population de quitter la ville, un refus partiel, une acceptation totale de fuir GAZA ! Bien inspirés seraient les experts en capacités de résoudre ces équations ... Cependant, Israël ordonne l'exode forcé et massif, un déplacement à très hauts risques, exposé aux bombardements aveugles, dans un contexte réciproque d'accueillirdans la Région les déplacés palestiniens ...
L'on opposera certainement que de telles précautions ne considèrent absolument pas ce que les israéliens auront subi lors de l'attaque du 7 octobre 2023 sur leur sol, d'une part et, d'autre part, que la soif de vengeance doit répondre et se hisser rapidement au niveau des atrocités commises ! Il est très difficile de l'entendre de la part d'une grande puissance, d'un état s'enorgueillissant de s'être hissé au sommet des démocraties occidentales devant faire respecter les fondements du Droit International et le " code " de la guerre, qui plus est, en Terres Saintes ! Mais au-delà de la guerre, lorsque se répand le crime de guerre, de génocide, contre l'humanité, les stades ultimes de l'horreur répliquée, de la violence systémique ?
Quoiqu'il advienne, le jusqu ' au boutisme forcené, déchaîné n'est plus la voie requise. Une situation dans laquelle il est illusoire et vain d'accorder aux populations civiles des aides résultant en définitive de compromis et d'arrangements éphémères, au final fatals pour les civils désespérément et tragiquement manipulés, contraints, frappés, sous blocus, privés de toute aide humanitaire. Des aides pour le moment réduites aux stades de velléités et de déclarations d'intentions précaires, sujettes à maintes cautions, à l'intransigeance des états limitrophe refusant tout accueil !
Il reste toujours des solutions viables. Elles résultent du dialogue incessant, de l'aide humanitaire, de la retenue, de la mesure et du respect du Droit International et certainement pas des frappes terrifiantes que subissent les civils, les femmes et les enfants, les personnes âgées et fragiles lourdement blessées et en fuite.
Plus de 1500 palestiniens gisent sous les décombres depuis des jours ! Une situation sanitaire gravissime laissant supposer un risque aggravé, majeur d'épidémies ... Le ghetto, la prison se muent en un enfer à ciels ouverts où pleuvent missiles, bombes, obus, depuis plus de 10 jours, tuant toujours plus de civils désorientés, voire même sur les routes de l'exode contraint.
Frénésies, folies meurtrières, entre haine et soif de sang, le prix de la guerre est incommensurable, ignoble, horrible, ne constitue aucune voie pacifique pour demain mais toujours plus de tensions, de ruptures sanglantes. Dans la guerre, il faut être deux pour se battre et seul le rapport de forces en vient à bout, jusqu'au terme des ignominies perpétrées par les deux parties. Dans cet atroce contexte, il importe de générer les conditions durables de la paix et non celles de l'appel incessant à la vengeance, à la violence surarmée et à ce point disproportionnée d'extrêmes tensions ; une situation qui dure depuis des décennies d'affrontements dont on voit bien causes et mobiles ne jamais tarir, bien au contraire, se radicaliser tous azimuts.
Quant à une démocratie dotée d'un régime de droite et d'extrême droite contesté et combattu à l'interne, nous ne pensons pas que les milliers de morts civiles, - femmes et enfants - , qu'elle comptabilise à son actif, quelles qu'en soient les raisons, l'honore, suscite l'admiration et le respect.
On ne tire pas sur un être désarmé, au sol, blessé, terrifié, affaibli et, cela, valant bien entendu dans les deux sens. En finir et parler de paix, que de paix, s'y atteler, concéder mutuellement, justement, tenter la solution tangible et équilibrée à deux états, entre les parties mais avec le concours des nations voisines, sur les plans géographique et économique, culturel et humain, industriel et commerciaux
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CORSICA ... GO56
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" POLITIQUE - GEOPOLITIQUE "
Le 19 octobre 2023
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