DE L 'ENFER SUR TERRE ...!
Même les bateaux de pêche sont détruits, la population n'a plus droit à la ressource ! Nous ne posons pas d'autres images, laissant au lecteurs.rices le choix de s'informer. Des images de l'enfer des enfers, à GAZA. Un seul rafale, mirage 2000 volant au - dessus de nos têtes nous porte à plaquer nos mains sur les oreilles. Imaginons, une ou les deux bombes du chasseur volant près des toits, le ou les missiles qui suivent, et cela, des centaines de fois durant la nuit, le jour. Il est impossible de fuir. La seule option étant de se terrer, atterré, horrifié. Quid des bébés, des enfants, des mères
?
" Aime l'autre qui engendre en toi, une troisième personne, l'esprit "
Michel SERRES
UN CONTEXTE HAINEUX UNE CRISE MAJEURE
Le 7 octobre 2023, 1400 Israéliens trouvent la mort dans des massacres perpétrés par le Hamas - Djihad Islamique au sud du pays. Des actes terrifiants qui vont susciter effroi et indignation.
Le 23 octobre 2023, il est fait état de plus de 5000 victimes civiles palestiniennes dont plus de 2060 enfants, 1123 femmes, 390 personnes âgées ( Sources officielles à GAZA ) - Ajoutons à ce dramatique bilan provisoire plus de 1500 civils ensevelis sous les décombres et, " ce n'est là qu'un début ", clame haut et fort le premier ministre israélien. Une déclaration confortée sans condition par le groupe Renaissance, à l'Assemblée Nationale... Rapportons les propos de Médecins du Monde qui annoncent des chiffres certainement doublés, contestés par nos présentateurs TV ? Les médecins opèrent dans la rue, se donnent h / 24 sur tous les fronts de l'horreur et des cris. Les bilans quotidiens ne cessent de s'alourdir. L'occasion de massacrer sans limites a viré de camp, devient légitime. Régression, catharsis ...
Aucune obédience politique, aucun esprit partisan, aucun parti pris, aucune passion ne guident ces lignes mais de l'objectivité des faits qui condamne le massacre des innocents, des civils quel que soit le camp d'un conflit quasi séculaire et de plus en plus destructeur, déséquilibré
...
REPERES HISTORIQUES ET CARENCES INSTITUTIONNELLES
GRANDS ECARTS ET RACCOURCIS
Si l'histoire sut trouver les mots pour relater, écrire, témoigner, évoquer l'enfer de la Shoah, elle retiendra aussi ce que les civils Palestiniens endurent, traversent depuis des décennies de souffrances et d'humiliations, en vivant chaque jour d'une occupation et d'un ghetto sans pareil dans le Monde, d'une confiscation et d'une colonisation progressive et violente des terres d'avant la partition, d'un blocus quasi pérenne, d'une marginalisation et d'une exclusion massives de la population parquée dans les territoires occupés, enfin, ce que d'aucuns n'hésitent plus à qualifier d'Apartheid, de ghetto, de prison à ciel ouvert et, pour causes ...
Aucune résolution de l'ONU, aucun texte de Droit International ne parviendrait à tempérer, à freiner, à interdire la riposte d'Israël à l'encontre des civils, de tels niveaux de réponses militaires suite aux tueries perpétrées sur son sol par le Hamas - Djihad Islamiste le 7 octobre 2023.
Sur les plateaux de TV il est d'usage d'évoquer les références bibliques attribuant au peuple Hébreux le " cou, la nuque raide " ! Est - ce là une disposition honorable quand elle faillit aux injonctions de paix, d'amour et de respect de la vie ? Si l'on devait, lors de tous les conflits, se référer aux Livres et chapitres guerriers des Ecritures, Dieu. x seul.s sait - savent où l'homme et le système de choses ici-bas se fourvoieraint ... Il n'est pas certain que cet atavisme soit de bon augure ; les Saintes Ecritures faisant si souvent référence au Dieu impitoyable et jaloux, vindicateur et, à bon escient, unilatéral, convenons - en ...
Mais bien au - delà du cadre religieux commandant ainsi et plus encore aux décisions, aux attitudes et menées du pouvoir israélien actuel, juché entre dogme et politique, notons combien le poids de la Shoah pèse sur l'Occident, combien la culpabilité de celui-ci soutend l'obligation de mémoire, de contrition, de déférence, de solidarité inconditionnelle à l'égard des Juifs persécutés. Israël jouit donc d'un statut particulier, désormais intemporel, doublé d'un certain nombre de garanties sécuritaires d'ordre géopolitique et militaires, soit un ensemble de mesures de protections et d'agissements dans la zone géographique du Proche - Orient sans autres limites que celles qu' Israël jugera opportunes de conduire, à tout prix, en totale liberté, élévées au rang de massacres d'enfants.
ENTRE DEMESURE ET BLANC - SEING
" Le prix du sang ", concluait sans discernement le Ministre des armées Renaissance. La rançon de la puissance et de la force qui firent tant défaut au peuple génocidé se voit donc érigée à l'acmé de l'exclusive relationnelle et particulièrement belliqueuse, spécifique de la société israélienne pourtant fracturée, en Israël mais également en Europe. User de la force recouvrée à l'instar du tyran et des protagonistes du négationnisme historique, pour en avoir subi si longtemps les terreurs et les affres, ne constitue pas les fondements de la paix durable et du dialogue sain et productif.
Ainsi et dès lors, de nos jours, ce blanc - seing donné à Israël par les états de l'Occident, pour se défendre, quant aux traitements infligés aux perpétuels agresseurs qui prend la voie de la punition collective exacerbée, de l'amalgame incessant, des ripostes disproportionnées, notamment lors des frappes sur GAZA, au regard des tragiques excès de la loi du talion inconstestée, non soumise au Droit International, aux résolutions onusiennes, un cortège de dispositions désormais raillé, balayé sans aucun discernement.
PRISON GHETTO A CIEL OUVERT
Mais revenons au ghetto si densément peuplé, duquel il est impossible de sortir et où croissent les ferments de la révolte, de la haine, de la vengeance mutuelle, quelque soit en définitive le territoire sur lequel on se trouve. Un ghetto où la moyenne d'âge est l'une des plus basse au monde, où précarité et chômage font le terreau des extrêmes.
A GAZA, la vie, la mort, la révolte, la pauvreté, l'entassement et les privations des blocus répétés, les bombardements aveugles, les attaques et les répliques s'entremêlent chaque jour dans un climat de terreurs et de pauvretés insoutenables, dans tous les quartiers, en périphéries et bords de mer. Un avenir surpeuplé, enténébré, endeuillé, imposé par la force, ensanglanté, humainement déchiré et humilié, délimité même en mer, sans lendemain ni espérance, dans un contexte de précarité sanitaire et médicale, livré à la force armée : un ghetto chatié, honni, frappé aux portes de l'abondance et de la richesse collective. Humiliation et punition parchèvent les viles menées de la soumission collective et le sens de la raclée. La moindre attaque vire aux bains de sang...
Enfin et au-delà de tout raisonnement obtus, face aux évidences, considérant la nature et la conception du milieu urbain de GAZA, en ce si petit terrtoire que l'on dénomme à justes titres ENCLAVE, comment mieux envisager, créer les conditions d'un conflit larvé, patent, orchestrer ces effroyables ripostes lorsque l'on sait à quels points les populations cohabitent intimement le jour, la nuit si bien qu'il reste impossible d'y mener des actions de maintien de l'ordre sans user de moyens meurtriers à l'encontre des populations civiles. Arguer du fait que les bras armés palestiniens utilisent des boucliers humains est non seulement dépassé mais demeure la marque des personnes coupées de la réalité de terrain, servant sur les plateaux des propos aisés, éculés justifiant la fin avant l'horreur des moyens mis en oeuvre pour y parvenir, sans aucune garantie de résultat. Les bilans auront toujours été catastrophiques pour les populations et, plus contenus dans le rang des forces armées respectives et opposées. Un statut quo mortifère
!
LOGIQUES ET DERIVES DE LA GUERRE
Nous voyons là et encore ce que signifie la devise du prix du sang, à travers tout ce qu'elle réserve de proportions démesurées et tout autant inaudibles parce que faisant la preuve d'un manque cruel de compassion, de discernement, d'un insupportable parti pris confinant de facto au diktat implacable de l'usage de la force comme seule réplique viable, de nature vengeresse et cathartique, servant les visées électoraliste d'un gouvernement qui aura failli et aux abois. La réponse n'ayant d'égale que cette incapacité totale de conduire la politique sécuritaire exclusive et sans appel d'un état démocratique flanqué à l'extrême droite de la droite historique. Funeste coalition devant laquelle se prosterne pourtant les représentations nationales occidentales...
S'il est d'usage de traiter avec les organisations terroristes en dehors de Palestine, par états interposés, de les aider, de déstabiliser ainsi toute velléités de politique intérieure commune et mature, crédible, représentative, constructive, qu'en est - il depuis tant de décennies de ces réelles négociations et accords faillant systématiquement à la création de deux états souverains, mutuellement reconnus, justement répartis, nourrissant des accords fructueux et sereins ?
Il apparaît clairement une volonté de maintenir le déséquilibre d'un désordre et d'un chaos arrangeant les interêts du plus fort et en définitive, sa détermination à erradiquer les bras armés de Palestine et, comme d'une pierre deux coups, fragiliser, dépalcer la population, creuset intarissable de révoltés qu'il importe d'éliminer, civils et combattants rassemblés. Il est vrai que la population palestinienne, les enfants, les mères sont de facto responsables de la situation car, selon B. Netanyahou ; _ " Les civils ne sont pas innocents ". Ils participent donc aux actions perpétrées en terriotoire ennemi, une donne partagée par nos experts en plateaux plus enclins à la réthorique déliée, au verbe précieux et hautement partisan ou aveugle et sourd au fracas des bombes déversées sur les milliers de civils traqués et en fuite. Condescendance de rigueur et opportune niant la véracité des faits, assentiment frontal face à la folie meurtrière, aux visées militaires et stratégiques ignorant et méprisant le sort des victimes incessament frappées jours et nuits, indistinctement.
Il est aussi vrai et avéré que Tsahal et son haut commandement font accroîre aux opinions que les bombardements ne ciblent que les civils sympathisants, les membres des familles des combattants du Hamas - Djihad islamiste, leurs amis.es tant les munitions tirées et les frappes sont précises ; le renseignement se dit formel : la mort donnée étant chirurgicale
!
HORS CADRES
L'évennementiel à GAZA recèle tous les funestes attributs d'un crime de génocide et ce, depuis des décennies. Nous touchons aujourd'hui au comble de l'horreur engendrée dans un enfer moderne, à ciels ouverts, aux yeux du monde. Aux balcons de la tragédie perpé - tuée, les chefs d'états, les ministres se succèdent, se placent et se situent et regardent, assistent sans un mot à la perpétuation en direct d'un massacre élevé à la puissance dix, cent, mille, en proportions, au regard de l'enclave surpeuplée, sur - tuée. On tait ces milliers d'enfants passés par les armes dans l'enfer des enfers urbain et concentrationnaire ; insoutenable paradoxe et retour de l'histoire ! Est-ce là la saine et unique réponse des Démocraties qui se fourvoient encore plus loin en déchaînant les logiques des armes de destructions massives, de la force juxtaposée, coalisée en un seul et même dessein ou projet martial récusant tout réglement politique et humanitaire ? Le droit illimité de tuer et de punir femmes et enfants, personnes agées, grands blessés, est désormais instauré, validé, légitimé !
Quid du Droit, de l'Ethique, du Respect de la Vie des civils, eûssent -ils avoir été déchirés, anéantis, saignés, à l'instar de toutes les horreurs de la guerre ? Si la vengeance est le marchepied de la haine, de l'ostracisme, du racisme, accordons alors aux deux protagonistes une part de responsabiltés. Mais sur ce point, comme le déclarait l'ambassadrice de Palestine sur le plateau de LCI, maintes fois coupée, interrompue, décalée et reprise dans ses propos, déclarations et témoignages, Israël apparaîtra, aux yeux de la loi, du droit, comme la grande débitrice qui devra rendre des comptes à l'histoire, à la Communauté des peuples libres devant disposer d'eux-mêmes, dans le concert des nations légitimes et sereines, tout autant respectées.
Le souvenir des Nakbaas successives, les guerres d'Israël nécessaires à la création de son état, les nombreuses et tragiques opérations militaires si durement nommées, jusqu'au jour de " Glaive - épée de fer ", démontrent à quels points de récurrences systématiques et graduées se rendent responsables les gouvernements sucessifs de l'état d'Israël à l'encontre de la cause et de la vérité palestinienne, un peuple victime des amalgammes systématiques et opportunistes, meurtriers à outrance, qui déclenchent des massacres de masse virant à l'insoutenable, à l'exécution sommaire de milliers de civils.
Tout cela doit cesser dès demain aux risques avérés de conséquences à la fois terrifiantes et étendues, interminables et sanglantes. Le conflit israélo - palestinien endeuille le Monde, les populations sont désormais parties prenantes et non partisanes dans le sens littéral du terme ; assez de victimes civiles, de morts innocents, de sang versé, de civils massacrés, de crimes au-delà des guerres, de partis pris . Regardons où nous mènent les guerres, les armes, la force, la violence, l'exclusion et la haine, le défaut de compassion dont on sait à quel point il signe l'intransigeance, sert l'allégeance à l'autorité en place ... Il est à craindre, en outre et en marge, des retombées d'ordre économique fragilisant plus encore les accords et le commerce international.
LES FAILLITES DE L'ESPRIT OU LA RAISON DU PLUS FORT
Premier quart du XXI ème Siècle. A. Malraux est déjà si loin ... Michel Serres prend ci-dessus le relais et, quelle ascendance, mesdames et messieurs ! Alors que les conflits, la négation et la mise au pas des Minorités se poursuivent, un enfer, en Terres Saintes, ne laisse plus de dévoiler horreurs et barbaries, d'où qu'elles viennent, sans pour autant considérer, appréhender les protagonistes de la guerre de la même manière. L'histoire, les faits, les différents contextes, leur variabilité et évolution accablent l'une des parties de manières irréfutables, pérennes, systématiques, qui génèrent des situations d'extrêmes tensions et des affrontements devenus aujourd'hui insoutenables, inacceptables au regard du Droit, de l'Ethique, de l'Humanité, de l'Esprit...
Il est un enfer sur terre où l'on assiste aux marchés de l'horreur. Acheminement et ventes d'armes de destructions massives ont des coûts faramineux. Ou comment mieux et massivement répandre la mort ? Aux frontières, des centaines de camions, l'aide internationale attend de pouvoir soulager les populations civiles bombardées, comme au temps des stukkas, sur les routes, fuyant la dévastation. Faute de traîter entre militaires, la force de frappe " jamais vue " s'impose dans un ghetto sciemment constitué et maintenu comme tel. Témoignage flagrant d'un jusqu'au - boutisme éloquent que la violence aveugle conforte non sans raison, au-delà de fins hégémoniques, prémices d'un autre type de négation, d'exodes massifs, d'une " recomposition du Proche - Orient " appelée de ses voeux par le chef suprême et dominateur, au lendemain des massacres perpétrés par le Hamas - Djihad Islamique palestinien dans le Sud d'Israël, auquel s'ajoutent de nombreuses inconnues et interrogations, tant le défaut de renseignements jure sur le cours de ces derniers évennements
?
UNE PLACE POUR L 'ESPOIR UNE MEMOIRE POUR DEMAIN APAISEE
Il faut être deux pour se battre et faire la paix ; lapalissade certes, mais de circonstances, dans l'extrême urgence de la folie vengeresse. Cohabiter dans la sérénité et la prospérité suppose que l'on essaie et tente dans les meilleures conditions de faisabilité. A ce stade de la tragédie, la compassion doit prendre le relais au risque de basculer dans le crime de masse odieux, inhumain, le génocide total, aux yeux du Monde impuissant
!
GUISE D' EPILOGUE
Si tant est que l'on puisse épiloguer en pareilles circonstances, en marge de toutes les cruautés et de toutes les souffrances.
Mais je ne fus pas surpris au jour de ce massacre et de l'ignominie perpétrés en Terres Saintes et m'en suis largement expliqué ci - dessus. J'ai compati et compris l'horreur vécue par les victimes, les proches. Il en sera ainsi de toutes les victimes innocentes, civiles, de cette tragédie que les dominants imposent aux populations. Les tyrans se démarquent toujours de la forfaiture et du crime. Ils demeurent, épargnés...
Contribution pour la Paix. Regarder vers demain. Penser à panser la blessure, la déchirure au-delà des haines et des viles exclusions. Chasser l'intérêt dominant, le statut quo complaisant. Réhabiliter ce qui aura été confisqué, détruit, arrogé et l'élever aux rangs des grandeurs et des harmonies passées.
Il y eut un peuple spolié, dépossédé de ses terres et emmuré, soumis.
Il y eut un peuple jadis esclave, errant, parti en quête de la Terre Promise des Ecritures, puis, exilé, enfin de retour, au jour d'après l'ignominie ...
Tous deux doivent aspirer au partage de cette Terre d'Orient. La Communauté Internationale, telle une grande famille, devra s'y atteler et y veiller aux risques de contribuer à perpétuer dans le sang toutes viles menées hégémoniques.
Ce tragique conflit afflige et peine le Monde, le fragilise, le fracture, le divise dangereusement, rajoute à l'Ukraine agressée, détruite, occupée, meurtrie ... Il est inconcevable de voir sous nos yeux des bombes déchiqueter des civils par milliers, des enfants et ainsi laisser faire les gouvernements. Quel est le prix du jugement dernier ? Quel est le prix de la punition collective, qui est jugé ? Les civils par milliers dont " on " prétend qu'ils ne sont pas innocents, fussent - ils enfants, femmes, personnes âgées, exilés, emprisonnés, ou les combattants
?
CORSICA ...GO56
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Le 26 octobre 2023
Opération militaire " épée de fer " Gaza
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