UNE ÎLE UN CHANT ...
" ... Marche doucement, car tu marches sur mes rêves "
William Butler YEAT
A découvrir A Filetta et ce disque sublime
I Surghjenti de toujours entre autres
Et toutes ces Voix qui nous reviennent déjà
D'hier et de demain comme une révélation
D'Île souveraine et solennellement attachante
A VOUS, POETES - CHANTEURS DES ÎLES
ce texte perdu " comme une pierre jetée "
...
L'oiseau prend son envol Ainsi de mon chant que les vents libres et le flot emportent
Tant d'amarres rompues l'ont livré au vaste océan de l'âme
Elle qui se plaît à vibrer aux échos des voix des îles lointaines
A ces pensées à l'émoi que déclenchent les splendeurs d'un azur à jamais souillé
Vibration frisson
Reconnaissance remembrance
Obstinant refrain révélation
A tout ce qui fut et sera encore à l'orée de l'indicible du plain-chant de la vibration cosmique
Si près du Verbe l'éclair fulgure Nouveau départ
L'origine est mon souffle accorde de féeriques orgues basaltiques
Souveraine création l' harmonie en son absoluité cristalline fonde la vérité de la goutte d'eau
depuis l'éternel vers l'immensément grand des mondes aux innombrables clartés d'îles
Que dis-tu l'Oiseau à ces champ inondés de promesses vernales et bruissantes
Et toi humble marin dont il ne me plaît point de révéler le dessein secret de tes orbes véritables
Que je m'emplisse de la mélopée enivrante des étendues des nues du jeune essaim
Venez avec moi là-haut car il est de sublimes vallées encaissées dévalant les cimes enneigées
Tant de montagnes moutonnent comme l'infini des vagues renaissent à nos polyphonies
En guise de source commune une Terre de mémoire et d'adieu déchirant le silence l'absence jalonnée d'oublis
La nature en liesse déraisonnablement belle en son pérenne accomplissement remue la souvenance
D'un mont à l'autre entre estive et réclusion hiémale s'élève la liturgie
Le temps n'aura jamais passé aux rappels incessants de la foi et des anciens
Ainsi d'une île aux maints univers fabulant l'Eden des rivages en fête
De leurs métamorphoses sourd l'hymne séculaire
L'antre marin millénaire entonne comme un rappel
Ce chant est le tien mon île quand il loue et louange le lien mystique
A qui le reconnaît s'abreuve à de chaudes racines
De l'aube à la vesprée tard dans la nuit des rêves au coeur de la tempête
Monte ces chants que la cécité en esprit et en choeur dévoile et ouvrage
Ainsi du don
De l'amour Sublimes ondes qui préludent au seuil nitescent de l' " Eau-Delà "
Une toile un poème où rime la sagesse ancestrale Fascination Que m'apaise un plain-chant Novalis d'arbre de ierre et d'eau
Ô Pèlerin de ton île prend garde de l'image et du cliché que l'on ( d'aucuns ) monnaie ( ent ) aux vils prix de l'opprobre et du parjure
...
- MARIN -
1 ère Écriture le 02.05.2013
2 ème Ecriture le 17 Avril 2021 Entièrement repensé à partir de mots et de pensées jetés en vrac, à l'ombre ou à la lueur de la folie