NATURA CORSA ...
Du Piano, une aile à la mer ; des Migrateurs et des Puffins qui nous saluent ... Emotions, Une Île, un regard du large
L'écho râle des vents absents
S'en retourne des monts pétrés
Où se perdent in-conscients
Le poème vagabond de l'âme
Hasardeuse la destinée
Au souffle pèlerin
Qui m'eût porté vers toi
Je te ressens comme tu m'écoutes
Et de nous ce cantique esquissé
D'une frange dévêtue d'éternité
MARIN
Et s'étreindre comme un lointain souvenir
Sans vent sans vague et sans nuages
Qui eussent parsemé les Ciels de présents
Sans prix aussi l'instant miraculeux
D'un seul regard de la mer posé sur une Île Ô Terre orpheline
Car je ne peux vivre sans nos caressantes évocations
Le vol incessant aux errances de source qui nous lient
Dieu que la fournaise glauque et chassieuse pèse
En ces jours brûlants trahissant le serment essentiel
Où les vastes prisons d'argent vomissent le tribut de l'ombre
Et je vous vois Ô Terre lacérée terres spoliées
Sous le nuage jaune suffoquer exhaler sans fin
Un souffle un râle de profondes douleurs
Que la souffrance et les bêtes jalonnent
Au Golgotha des transhumances ingrates
ISULA
Que reviennent le long rêve bercé de tes vents
Innombrables aux couleurs de l'arc-en-ciel
Ces arches éternels de plénitudes ondoyées
Où promener son âme dans les confidences
D'un azur immémorial et pétré délinéant l'Ether
Qu'éclosent des lointains horizons ces songes
Immaculés d'Île rebelle les mythes perpétuels
Qui exaltent toujours le chant et la danse
C'est là que je partage l'ivresse des hameaux
Aux choeurs du ressouvenir éclaboussées de bleu
Monte comme un plain chant les promesses d'une Île
§
1 ère Ecriture le 08.08.2013 - Pour l'Amour d'une Terre d'Ex-Île -
En cours, brouillon ici d'un texte inachevé