FILM " AU COEUR DE L'OCEAN " !...
Pourquoi le Cachalot Géant serait-il rancunier ? Et puis, cette dérive de l'homme, faussement compassionnelle ... Le mal est fait, on ne rachète rien. Man range ton harpon, ce n'est plus de cette époque, " même pas peur " !
Nous préférerions évoquer " OCEAN SONG " de O. de KERSAUSON
CRITIQUE MAJEURE
Ici, nous ne feront certainement pas l'apologie de ce Film à grand budget, à gros débats, à sensations où l'homme est pour l'homme le seul souverain qui vaille ! Mythe où légende, qu'importe, lorsque le Genre et l'Espèce sont menacés d'extinction !...
" Y en a marre de ces matraquages à l'Occidentale, de cette Pensée Unique tant éclairée qui aura fait tourner en rond les Indiens autour des barricades improvisées des Cow-Boys d'un John Ford, et généré combien d'autres tragédies arrosées de pathétiques concertos symphoniques...!
Oui, il fut un temps où les Marines percutaient les villages Viet-Minh au son lancinant d'un The End des DOORS, de ces ères fastueuses des Rambos et des Schwarzenegger, de la toute puissance de " West is the best " rivalisant seuls contre tous, où l'emprise des drogues guerrières rejoint les délires de l'actuel Captagon de DAECH ...
Effets spéciaux, Cachalots démesurés et vengeurs, les méchants sont toujours du même côté sur fonds de mélodrame, embarqués à bord de la destinée, où la dominance se taille la part du lion au coeur de la détresse, seule maîrtresse à bord, après tous les dieux déchus ... Tout cela est pitoyable, de vraies pompes à fric sur le dos de la Biodiersité agonisante, qui alimentent toujours la chasse à la baleine et aux grands cétacés, la Cop21, venant ici, porter l'extrême-onction du Huitième Roi Onusien et clamer son incurie patente, sa révoltante exclusive face aux Conflits démesurés.
Pauvre Septième Art ! Quant vas-tu t'affranchir de ce qui plonge les masses dans l'univers de l'émoi et du fantasme, de la manipulation de bas étage con-sacrant l'agressivité détournée seyant aux lâches comme aux procurateurs ?
Choix cruciaux, graves problèmes de société, de civilisation qu'engendre cette plus-value de l'image, du fantasmagorique en lieu et place des mythes, des légendes qui ne sont plus, des dieux détrônés sur les parvis des implacables laïcités où le blasphème et l'injure alimentent en définitive et en sourdine les pires répliques que l'on puissent imaginer.
Le mal, la violence, la mort, toujours ces penchants et ces tombants ô-dieux orchestrant la chute de l'homme à travers tous les travers d'une nature humaine déstructurant l'ordre divin des choses et leurs métamorphoses prodigues qui étaient censés l'emporter vers l'accomplissement d'un Tout harmonieux.
Non, mais il le fallait, ce Moby Dick virtualisé, déchaînant sa queue titanesque face au Harpon, aux bras saillants du Marin, le combat digne des gladiateurs des mers ! Gregory Peck ne suffisait pas, avec sa jambe de bois martelant le pont de la décadence.
Mais bordel, laissez-les vivre ces créatures célestes qui ne laissent de voler par l'azur, d'abandonner à l'Océan le cri de détresse que la planète leur demande de répercuter vers le Ciel, via la Conscience éclairée, le rêve, l'émerveillement, l'éternité
!
MARIN