LE BALLET DES VAGUES ...
Regardez la Mer, l'Océan en peinture se mouvoir et fluer ! Impérissable, inextinguible scansion que ce champs aux étoiles sans nombre qui nous parle d'infini, de vérité, d'amour et de vie ! Ô Ciel, à portée de la main, de l'étrave, que mon coeur caresse aux confins de la glisse qui déjà fonde l' Eau-Delà qui attend patiemment
!...
« Dieu a créé, formé l’être humain d’après la structure de l’univers, d’après l’ensemble du cosmos ».
Hildegarde de BINGEN
HUMAN
Oui, la Mer, l'Océan nous regardent faire et agir ici-bas, de si haut ! Il est des Femmes et des Hommes qui en révèlent les splendeurs, les féeries quand d'autres s'évertuent à détruire, bouleverser toutes les harmonies, la mugnificence, la sidérale beauté des grands espaces.
Un ailleurs étrange, un autre ciel où seuls Dieux et Saints s'invitent pour conjurer le sort des naufargés, des aventuriers, des pèlerins de l'azur.
Le phare veille toujours, en sursis, rivé sur son piedestal. Feu, sentinelle dans la nuit et la tempête, ultime et providentiel visage de la bonté ! La lumière pour guide, une lueur aux confins de " l'enfer des Enfers ". Ainsi du terme de la Baie des Trépassés, par-delà les courants et les écueils du Raz-de-Sein, vers l'Iroise et sa moire légendaire, loin de la Terre, vers Ar-Men, la Pierre.
Dans ce dédale et ce labyrinthe mouvants que les flots affolent, l'infiment petit se recueille au plus haut des cieux et brille de tout un feu de foi et d'amour.
Le silence est à ce prix, lancine, en conscience, comme un don aux vastités mutiques ! Une révèlation au faîte de la haute tour nous exhorte à conjuguer l'humilité. Aux ciels exaltés de pureté, à la vérité des grands espaces qui nous fondent et qui nous destinent
!
MARIN
2 ème Ecriture le 26 Mai 2021
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