UN-CONSCIENT !...
La mer n'est jamais aussi belle
que soufflée par les vents violents
D'entre le puissant Ponant
le Mistral et ses froidures rebelles
qui ceinglent au visage
Février di-vague dans le creux de la vague
et comme un Moi(s) fragile
gravite de passage
un-conscient
Février en lui accuse le coup de ces ahans sourds
qui vont à l'unisson du chant des marins d'antan
Il aura traversé là-bas
l'horizon des golfes et des baies
à demeure apaisants
Puis qui sait imité sans entraves humblement
le vol rasant des Puffins Cendrés
que de blanches rafales emportent
pétillantes de vies immaculées
L'hiver poursuit sa route
Puisse-t-il en honorer le long cours
Il eut si souvent en guise d' infiniment grand
le ciel dense la danse exaltée de la mer
allant incertain tutoyer le regard viride
des hautes lames en beauté
que les éléments polyphoniques
exaltent tel un ailleurs un Eau-Delà
Autant d'énigmes mirages visions vertiges qu'importe
qui de la folie de lui cueille les nuages
!
- MARIN -
A bord de la Folie