MUSIQUE TA VIE // POÉSIE ...!
" Et si j'ouvrais un autre recueil, le dernier recueil, tel un tremplin vers les étoiles sans nombre où vague l'éternité ? L'on y côtoierait l'aurore boréale, l'horizon, l'instantané de l'être aux Mondes qui lient l'En-Soi à toutes les destinées de la nuit profonde "
CGC
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Je me suis tant de fois abîmé et perdu dans le langage des émotions. Tout au bord du frisson, comme un songe qui va à vau l'eau et que le saule pleureur retient au bord des larmes. Le courant allait, remontant le temps, à la recherche des ponts et des liens que la mémoire réfugie entre de lointains accords.
Je me suis laissé emporter par les sons et les mélodies du lien, allant et vaguant au coeur du mystère, si près de l'Eau-Delà, des mots, des ciels, des étoiles...
Que je m'en retourne encore et toujours de ces musiques tombées du ciel qui jamais ne meurent dans le coeur de Terre des Hommes. La poésie y fleurit comme un printemps, une migration, vole au secours du chant essentiel, des vents et des marées prodigues.
Il est des génies, des passeurs d'âmes que les doigts survolent, caressant sans fin les rivages merveilleux de la harpe druidique, les berges de la kora diseuse de contes, le galbe d'une guitare éprise, s 'énamourant à l'infini !
Que je sois à jamais hôte, passager de la pluie et du temps du rêve que les anciens déclinaient du bout des doigts, comme un précieux élan d'éternité ;
Sois mon alcool, mon absinthe, l'envol inespéré, la rive que j'attends au bout de la route, sur la vire d'une vie d'ivreté. Sois cette énigme essentielle que le temps lentement perce, à l'horizon du soleil levant, telle une précieuse polyphonie et qui éclot.
Saches que les promesses, en elle, jamais ne s'enfuient ; qui se couchent sur la grève de tous les chagrins, qui se cachent pour ne plus jamais mourir
- MARIN -
- Musique Ta Vie -
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