LA MER EST NOIRE ! ...
De passage, entre deux ciels : Mer-Océan et l' Ether ! Le vent était à l'Est et venait aussi du froid ! ...
Sombres horizons, si chargés, si pesants. Qu'emportent et que ramènent ces masses d'air en provenance des Balkans, des Carpathes, des blanches froidures de tous les champs d'horreurs boueux, à l'orée de la Mer NOIRE
?
Je tente de voiler, de refermer ces vantaux de ciels ouverts sur la folie des tyrans. J'aile un moment mes pensées. Je suis du voyage, plus près d'un horrible théâtre où se jouent les scènes de la tragédie humanitaire innommable.
Qui eût un jour cru, imaginé que pareil conflit à nouveau frappât l'Europe, meurtrît tout un pays, une population, à l'heure de l'information, du règne de l'image et des partages, de l'ouverture des frontières ?
Après et pendant la pandémie, sous la menace d'un rebond, d'un recombinant du variant, du miasme tenace, fallait-il à nouveau trébucher et chuter si bas, si fort, entrevoir, réveiller la guerre totale ?
On n'évoquera point les prophéties, la légende des siècles, les arcanes du mythe et les croyances aveugles, assassines. Rien de ce qu'il se passe sous nos yeux se plaide, se défend, s'explique et si d'aucuns fustigent l'émoi, la stupeur, l'effroi, l'immense émotion, à défaut d'objectivité ( d'ailleurs douteuse et partisane ) il n'en demeure pas moins que ce sont là les armes de la paix, de la vérité que les systèmes et la géolpolitique devraient mobiliser afin de parvenir à la sérénité, à la prospérité, à l'espoir, à la fraternité entre les peuples.
Qui peut faire table rase de l'ignominie, de la lâcheté, de la violence et de la cruauté en ce siècle déjà tant impacté, affecté, malade de la démesure et de la cupidité ?
Je ressens dans le coeur, en esprit, au tréfonds de ma souvenance, comme de lointains ressouvenirs, une infinie tristesse battant à l'unisson d'un bourdon planétaire.
La vie continue, dit-on, mais immensément attristée. Et je me demande si un appel massif de toutes les capitales du monde retentissant la nuit, une flamme à la main, orchestré et tourné vers la Russie de Poutine ne serait pas plus fort, plus persuasif, plus dissuasif que toutes les armes qui parviennent au peuple Ukrainien en lutte, désespérément,
si cet le terrien Poutine pris de démence ne serait pas ainsi ramené à la Paix, à la raison, la raison de vivre libre et fraternel, avec d'autres vies libres et elles aussi fraternelles.
Le recours aux armes vient d'un autre temps, d'une autre ère, Mr Poutine, arrêtez ces massacres et venez en aide au pleuple Ukrainien, tendez - lui la main, avant l'embrasement
!
CORSICA...GO56
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