DE LA BEAUTE ! ...

Rencontre, en toute clarté ; au choeur de la beauté des choses !

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Il y a dans  toute pratique extrême une quête du beau, une recherche d'harmonie, de complétude et de sérénité. Guises d'accomplissements multiples  que  les sens  procurent, mènent en esprit, en âme et conscience. Ainsi de l'être aux mondes duel enfin réconcilié. J'évoque le geste et la pensée ... Dès lors, la relation et le rapport directs aux choses qui la définissent participent de l'emprise fondamentale des  éléments  dominants. Cependant, notons que  l'image  et le rendu, la création  photographique, les prouesses numériques  actuelles  y concourent, indéniablement.

A la beauté imprescriptible et  au souci légitime de l'esthétique qui s'amenuisent, hélas !  chaque jour qui passe. Comme si nous devions en accepter la perte et les affres de l'atteinte irréversibles, passer sous silence  les maintes  causes  d'une rupture contre - nature préjudiciable aux nobles et solennels desseins de Terre - Océan que je partage !

Ainsi de ce propos factuel relatif à  l'état de nature  dégradé, dévasté et dont l'évolution énergétique et  industrielle dévoie  avec pertes et profits les sublimités, les préciosités, un patrimoine  perpétuellement  tirés et traînés jusqu'au tréfonds de la guerre, de l'exaction, du pillage et de la dévastation,  des affaires sordides, de l'atteinte au grand Tout régénérant.

Mais revenons aux origines,  à l'essence du vivant et aux  manifestations  lointainement  enfouies. Au filigrane doré de la mer où l'onde  ailée,  radieuse et purpurine,  se détache, engendre  le souffle vital dont chaque être procède !  Ainsi vais-je,  légèrement  porté, emmené en silence. Magie de l'instant, féeries des lieux, comme un en - soi retrouvé, heureusement  recouvré, pacifique à  souhaits

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Il me coûte  de verser  au fil des lignes et des pensées  dans la digression et la virulence de la critique, une certaine forme de ressentiment. Je souffre de devoir ainsi et encore salir une page d'écriture que je souhaite profonde et ressentie, partagée ; puisse t - elle, malgré tout, ce tohu - bohu anthropique   perturbant,  coudoyer la beauté signifiée, en  objet, unitivement.

Mais dans l'urgence, je vois le contexte, le contrat  des hommes  avec les  hommes, le triste sort réservé à l'étant, la Nature structurante et tutélaire, la diversité qui la caractérise au plus haut point de finitude, apparaître  dans un état de souffrances  insupportables, inacceptables. Afflictions, attritions, ne m'en tenez donc  point rigueur. Car il m'est impossible de témoigner de la Beauté, de relater tout en évinçant les menées  qui en  nient la substantielle pureté, qui défigurent ses mille visages,  qui endeuillent ses horizons bleus et ocreux.

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Nouvelle temporalité que la liberté souveraine devrait  pourtant abonder et combler. Mais il n'en est plus ainsi ! Les voleurs de destinées  sont à la Une et marchent et  frappent,  tambours battants vers les réformes informes, le cours liberticide et écocidaire de la vie sauvage prise dans le sens de l'authenticité endémique, du bien commun ...  Depuis les grands espaces de la pleine nature  intouchée, tout s'éclairicit et s'explique. Elle demeure, tel un guide précieux, une voie à ne pas fouler aux pieds de la cupidité et de l'engeance  dominante...

Au temps passé à l'intime des  choses qui élèvent et épanouissent l'âme. Je leur dois d'avoir miraculeusement  pansé mes blessures. Au penser sain qui dépasse la désinformation partisane et met à nu  le désordre établi que la loi des affaires dicte et impose, si loin de la fidèle loyauté et de la vérité  de la grande fresque, de ses pans  essentiels et  tragiquement bafoués.

Que le rapport à la nature est sain, vire au sacré,  parvienne à l'entendement du Grant Tout. Les leviers de la force et de la loi qui la sert et en pérennise les accointances sont vils et détournés. Dans le vaste concert de l'accaparement et de la soumission, l'entité Nature demeure toujours  ignorée, reléguée. Avec elle sombre l'univers de l'émotion, du sensible, de l'émerveillement et du temps nécessaire destiné à en circonscrire les sublimes contours, telle une vérité cachée.

A ces sublimes pratiques qui s'en approchent avec tant de légèreté, parfois furtives et solitaires et dont chaque expression, chaque manifestation louange imperceptiblement une probabilité cosmique

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- MARIN -

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Le 17 Avril 2023