TRES CHAUD DEVANT ! ...
Dans les années 1970 - 1980, nous nagions dans une eau à 24 ° C, tout l'été, 22 ° C en Juin et 23 ° C en juillet ! Une eau claire, une vue sous - marine époustoufflante à plusieurs dizaines de mètres, des herbiers denses et luxuriants, une faune remarquable. Quels désastres ! Comment s'en accommoder ? Alertes rouges en Méditerranée, la mer fermée de tous les dangers et risques. Les effets inertiels menacent et les changements brutaux, soudains, disproportionnés sont en embuscade. Sans anticipation, nous allons contre le mur, à grande vitesse
CSC ... GO56
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Une évidence, rien de plus ! Un article laissant vraiment à désirer pour ce qui a trait aux données sur le terrain ! Le collectif Corsica .. Go56 s'en étonne... En effet, combien nous rapportent des observations, des témoignages in situ et récents qui démontrent la véracité et la prégnance des impacts que la Grande Bleue subit, conséquemment à ces canicules marines désormais récurrentes, généralisées, à proximité des agglomérations, des communes littorales et, en surcroît : en de nombreux sites natures, préservés, sauvages, épargnés, dit-on communément ! Il n'en est rien.
Il ne se passe pas 1 semaine sans que nous ne survolions les fonds marins littoraux, en nageant, en divers lieux, avec masque et palmes, sur de longues distances ! Le constat est affligeant et sans appel :
turbidité des eaux chaudes accrue, manteaux de " vases - boues - résiduels d'herbiers de posidonies morts ", épaisses " strates " d'algues truffées de plastiques, une chape fatale recouvre les rochers, limitent la hauteur d'eau fond - surface et, logiquemment surchauffent, condamnant toute vie !
Au-delà, constatons les zones mortes marines ; la vie s'en échappe ; infinie tristesse !
Et surtout, de ne pas conférer aisément à la Nature cette résilience dont l'on s'accorde à l'envi dès lors que les conditions ne sont guère réunies d'une part et que les atteintes à l'environnement prennent des proportions catastrophiques.
Quant aux activités humaines de tourisme et de loisirs nautiques fortement motorisés, dans la zone littorale des 300 mètres, - ( qui devraint être portée à 500 voir 1000 mètres, sous réserves ) -, il est impérieux des les réduire drastiquement voir de les interdire, si du moins l'on ne parvient pas à sanctuariser de vastes et fragiles domaines maritimes.
La canicule marine est par définition un " incendie sous - marin " grave ! On ne joue plus avec le temps. Toutes les communes de Corse doivent sans délais prendre de sérieuses mesures, dans l'urgence, afin de ne pas emballer ces réactions en chaînes désastreuses pour le biotope, les équilibres naturels, suspendre et stopper toutes les causes d'origines humaines pouvant alimenter la surchauffe, réhabiliter des zones entières favorisant ainsi l'ancien brassage des zones marines, surveiller les rejets, les canalisations et filtres d'eaux pluviales, tout ce qui peut modifier la bio-chimie des eaux de mer naturelles.
A noter les surcotes de marées ( barométriques - de tempêtes - dues à l'élévation du niveau de la mer, aussi minime soit - elle, outre les dômes de chaleur, les marais barométriques aggravés et persistants l'été ), qui provoquent un affouillement conséquent des sols, des surplus limoneux et alluvionnaires alors drainés et en capacités de modifier non seulement la composition des fonds - marins mais aussi le PH des eaux, entre autres affections ! Cf / Boucles de rétroactions positives ...
L'addition promet d'être salée ! En guise de golfes et de baies pas très clairs, nous récolterons les éffluents des rivages lacustres, des zones humides, de ces cartes postales aux fumets nauséabonds.
On ne peux plus laisser faire, dégrader, souiller sans fin le pourtour et le plateau continental de l'Île.
Certes, l'on peut toujours arguer de paramètres exogènes, ( diminution de la fréquence des vents hivernaux - printemps orageux et forte évaporation - l'absorption de l'excès de chaleur atmosphérique d'origine anthropique par la mer et l'océan ), cela ne suffit plus. Le nouveau contexte promet une dégradation massive et irrécupérable de nos grands espaces et équilibres.
Nous ne penchons pas du tout sur une hypothétique résilience du milieu marin et océanique dans de telles conditions sans agir concomitamment et drastiquement sur tous les aspects de l'organisation des hommes en méga-société interférant et interagissant de la sorte avec le milieu
- CORSICA ... GO56 -
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" ÎLE DE CORSE - LIEN PRESSE "
Le 03 Juillet 2023
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