URBANISME INSU - L' ERE !...
Des centaines, des milliers d'îlots de chaleur urbains insupportables et laids impactent le bien - être des populations, en Corse. Le tumulte des villes généré par tous les modes de transports, en état de surfréquentations saisonnières ajoutent aux manifestations et effets torrides d'un dérèglement climatique avéré et incontesté. 42 ° C, ce jour dans la Cité du Sel ! Des semaines de vigilance - canicule ?
Il est grand temps que les politiques publiques mettent un terme radical à de telles dérives exclusivement financières, guidées par le profit, sans contrepartie aucune quant à l'habitat, le cadre naturel, la santé, la végétalisation incontournable et dense des espaces recouvert de tufs tassé et brûlant. Les surcroîts de températures s'envolent !
Pollutions visuelles, sonores, agressions thermiques, laideurs et hideurs de la ville, conditions de travail devenant inhumaines les étés, exposées aux cagnards des dômes de chaleurs aggravés.Quand allez - vous donc réagir et mettre un terme à de telles gangrènes urbaines - insulaires, de telles verrues métalliques, ces dépôts gigantesques de matières réfringentes ...
Que disent nos Anciens, eux qui faisaient de nos places de villages, de nos bourgs d'antan, des lieux et des sites de quiétudes, frais, ombragés, odorants, mélodieux, conviviaux, bercés par le chant des oiseaux et des fontaines...
Politiques, édiles, élus, patrons d'entreprises, que laisserez - vous donc à nos descendants
???
Pasquinu d ' ASINAO
Des arbres rabougris, étiques, qui ne poussent plus depuis des années ! Les températures de la grande surface croissent au diapason des recettes, sans aucune contrepartie... Malaises au sortir des lieux climatisés. L'air respiré vire au gaz moutarde, dans une chaleur anormalement et mondialement modifiée. Adapte - on la ville ? Non ... La devise n'a qu'un sens ! Un exemple parmi des centaines sur l'Île !
Il y a bien longtemps que nous ne reconnaissons plus nos villes, notre Île, nos campagnes ! L'industrie est passée par là et se répand, sans vergogne, sans scrupule, librement, anarchiquement, partout et sans limite ni aucune précaution. Le dérèglement climatique ne sera pas tendre face à ces manquements fondamentaux, - inacceptables et révoltants -, aux régles élémentaires de l'intégration au milieu, du bâti adapté de la grande distribution allant dans le sens du souci prégnant d'un urbanisme insulaire propre, esthétique et durable. Pacte Naturel de la Corse - Urbanisme Insulaire : où en est - on ?
Un paradoxe, un comble, lorsque l'Île " de beauté " abrite et cumule la saleté, les déchets, souffre de ces mochetés et verrues infectes qui germent de partout. Nous subissons de plein fouet, et ce, durant les quatre mois de pleine saison, les effets et boucles de rétroactions insupportables engendrés par :
_ Les formes et les extrêmes du dérèglement climatique ;
_ L'emballement des températures sur la durée, en intensité, en toutes zones ;
_ Un contexte " d'invasion " saisonnier extrêmement préjudiciable dès lors que l'accueil, la gestion et le traitement salubres de la population en état de surnombre ne sont ni assumés ni supportés, affectent la qualité de vie et la cohabitation saine, le milieu naturel dès lors exposé à tous les dangers et nuisances ;
_ L'extension des surfaces surchauffées : bitumées, noires, cimentées, des parcs à autos réfringents et sources de surcroîts de chaleurs insupportables, avec pour corollaire des émissions exponentielles et concomittantes de Gaz et de Co2 en basses couches, rajoutant des degrés au dômes de chaleurs, aux ressentis effarants ( effets sèches - cheveux )
!
La multplication et l'étendue déraisonnées des grands espaces industriels et commerciaux, toujours inadaptés aux exigences climatiques, non végétalisés, au coeur des villes, sans aucun cahier des charges ni engagement éco - logiques et urgents. Conséquences dramatiques sur le bien - vivre
!
UNE ÎLE
ET SES ÎLOTS DE CHALEURS DE PLUS EN PLUS NOMBREUX ET ETENDUS
Indicateurs, révélateurs, signes, témoignages ; le contexte ne laisse plus de mettre en exergue un quantum de nuisances ... L'ingratitude alimente forfaits et atteintes intolérables quant à l'urbanisme et ses dérives cautionnées en hauts lieux, malgré une obligation de prévention et d'adaptation de rigueur du milieu urbain préservant des grosses chaleurs !
En effet, comment peut - on accepter et laisser ainsi, au coeur des villes, des hectares de bitume, de béton, de hangars et de tôles en l'état, des étendues de tuf et de métaux, des hectares de revêtements en surchauffe exposés aux morsures d'un soleil mutant, sans avoir procédé à une végétalisation et un éclaircissement conséquents de ces domaines urbains
imposant dès lors leurs îlots de chaleurs qui virent à des extrêmes insupportables, intolérables ?
Dans les enseignes que ces plateformes et tarmacs hideux cernent, la climatisation donne à fond. Une musique et des voix stridulentes excèdent, poussent à l'achat compulsif et anarchique, les tiroirs caisses ne laissent plus de louer l'inflation et les gigantesques profits qu'elle génère durant 12 heures, non stop, chaque jour, depuis des mois !
Rien n'est investi à destination du cadre et de la qualité de vie, de l'accueil des clients, du confort thermique, des alentours et de l'habitat subissant de plein fouet les extrêmes de ces îlots de chaleurs.
Côté grand partonat, on se gave sans sortir le moindre centime qui eût agrémenté,verdi et ombragé les lieux. Tout autour c'est la ronde infernale des bagnoles, des moteurs surchauffés qui tournent et reposent en irradiant, du bruit et de ces excès de chaleurs torrides et de touffeurs humides portant les ressentis sur les grands parkings à plus de 45 degrés centigrades !
Rien ne change depuis des décennies, aucune mesure n'est prise, des quartiers entiers ainsi se dégradent, virent à l'hideur des premiers faubourgs et méga - banlieues qui engendrent miasmes et fumets, jonchés de plastiques, de mégots, de tâches d'huile moteur !
Nous touchons là à l'expression vile de la ville, de l'ingratitude, de l'irrespect des clients dont nombre sont au bord du malaise en quittant ces enseignes, en transbordant leurs courses...
Quelle est donc cette politique de la ville qui se targue de la qualité de l'air, du souci environnemental et écologique, de la vie plus agréable et dûment accompagnée ?
En outre et à suivre de très près ! D'autres points chauds méritent le détour
UN AUTRE EXEMPLE DE LIQUIDATION ENVIRONNEMENTALE FINANCIERE
Urbanisme et Transition font bons ménages
https://reporterre.net/Pres-de-Paris-BNP-Paribas-veut-raser-une-foret
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