Le Chott El-Djerid - Grand Sud Tunisien
PLANETE _BLEUE
On ôte encore et toujours le sel de la mer
Dans les marais les salines et les Chotts
Mais on entache le bleu du ciel et des flots
Depuis la raffinerie la plateforme et leurs boyaux de brut
On saigne l'arbre en le vidant de sa sève
Comme on détourne le torrent des montagnes
Au prix de l'asphyxie inexorable de la vallée
On ne racle pas les fonts de l'Océan-Mer
Sans attenter profondément au renouveau
De l'air des forêts et des éléments primordiaux
Et le sang noir de la matière fossile vomi
Des antres titanesques d'acier se répand
L'atome pulvérisé que la science affole
Jette au coeur de la vie ses funestes vindictes
On ne refait pas ce que l'éternité engendre
Pourquoi charger de poisons le cours des nuages
Les avions en les crevant versent l'acide Alors
Vois toujours ce que le tout délivre et parfait
Ce plain-chant d'abondance et de mesure
Que la Terre et le Ciel entonnent au nom de la Mer
Aux confins des déserts les plus arides des regs
Panse le rivage la berge et le clair ruisseau
Pour une eau saine et le cantique des oiseaux
Partout où tu implantes le génie de l'outil veille
Veille et respecte le regard que porteront sur toi
Le créé et l'étant en toute chose harmonieux
Sur lesquels repose la traversée qui t'échoit
Perçois-tu le feu de l'eau essentielle et du sang
Qui dans tes veines s'abreuvent à la source
De l'univers Au point radieux en " l'Ultime Rencontre "
Et n'oublie jamais que la lumière ne saurait être
Cet ersatz que les hommes perclus de raison
Emprisonnent la nuit-le jour en-ténébrant l'aube
Et les saisons Le cycle ineffable des métamorphoses
Ne serait-il dès lors plus que lointaine souvenance et vaine poésie
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MARIN - Pour la Planète Bleue -
Les Océans, le Ciel, le Soleil auront choisi, d'un commun accord ! Elle sera Bleue, ou pas du tout, foisonnant de vie et de diversité... Il appartiendra à l'Homme, sans relâche, de guider le grand peuple de la Terre afin que les espèces, entre elles, ne dominent plus mais, peu à peu, sûrement et duraberment s'entendent et s'accordent le privillége de rêver la beauté et la sérenité d'un jardin céleste à nul autre pareil !...
La Mer d'Aral - Asie Centrale -