POUR UN SOUFFLE !...
Je garde toujours un coquillage à mes côtés
une conque dont l'enroulement et l'écho
me parlent de la mer et des vents lointains
Quand j'étais enfant les strombes fossiles
celaient profondément son chant
et bien que l'opercule manquât à ce refuge
un souffle étrange résonnait depuis l'infini
Fascination de qui ne veut plus comprendre
la raison ici trébuche et ne s'impose point
Un seul regard suffit à noyer l'horizon
des larmes et des petits enfants perdus
que la mer distance ou absente à jamais
Ces maux lancinants percent l'âme
Me vient alors comme un dolent poème à river
à la souvenance arcane des illusions
qui nous porte vers le dernier rivage
Clarté de l'azur où apparence l'Océan
sombre demeure voix immémoriale
sillages par myriades au-delà destinés
§
MARIN - Enfance - 1 ère Ecriture et en cours ! Le 01-18-3036