LA BOURSE AUX ANIMAUX !...
NON
!!!
Le siècle verra-t-il plus d'animaux dans les zoos, les parcs animaliers à vocations commerciales, empaillés sur les milliers de kilomètres de rayonnages des musées d'histoire naturelle, ou à la merci des braconniers, des dresseurs de toute nature, des gens du cirque trimbalant ces convois de bêtes à leur guise.
Les époques changent et il est grand temps de recouvrer d'autres rapports au temps, aux grands équilibres naturels, à la diversité, à travers toutes ses composantes vitales souveraines et imprescriptibles
?
Tout le problème des parcs animaliers marins et terrestres à vocations commerciales se posent à travers ce type d'OPA et d'actions cotées en bourse ! Oui, le devenir de la biodiversité parvient aux mains des commerçants peu scrupuleux des intérêts de la Nature livrée aux marchés, à la croissance, aux logiques financières, à la spéculation !
Comme si le sort des animaux n'avait d'autres issues que l'anthropisme exacerbé, les menées juteuses de ces hommes d'affaires qui se moquent de la condition animale, allant d'arguties en conflits d'intérêts majeurs hypothéquant le monde sous-marin, les terres sauvages et originelles, les habitants des forêts et des savanes que l'on rencontre toujours à travers tous les cirques et dans tous les Zoos du monde.
C'est à l'heure actuelle un vrai scandale, surtout lorsqu'on mesure l'accuité des atteintes perpétrées à l'encontre de ces espèces menacées d'extinction !
Il convient de réfléchir, de rejeter toute opération visant à exploiter le vivant, à l'extirper de son milieu originel à des fins de confinements, de maltraitances évidentes, de privations de liberté comme de négations totales des conditions de vie de ces êtres qui n'ont pas attendu les hommes pour servir leurs desseins cupides et dominateurs...
De surcroît et, bien au-delà, l'éthique se voit malmenée, quand d'ôter à l'animal sa vocation à courir les réalités naturelles solennelles qui le définissent, à jouir de son véritable milieu, à ne plus être dévoyé, rendu aux seules acceptions d'animal d'élevage de second ordre, humanisé à outrance, caractérisé comme étant des plus heureux aux côtés des hommes qui les dressent et les parquent ! C'est là l'évidence d'un prisme déformant, impactant même l'essence de l'unicité et de l'espèce tandis que mers et océans se vident ... !
Puissent ces tractations échouer car si elles aboutissaient, considérées à l'aune de telles puissances financières et commerciales, nous signons l'arrêt de mort de toute vie animale légitime et souveraine sur terre et dans les océans !
L'homme moderne, la Civilisation, à l'instar des vastes conquêtes et de la colonisation des siècles passés, se doit de restituer aux mondes du vivant leurs parts de richesses et de diversité, gérant et protégeant désormais de façon drastique le potentiel reproducteur et fondamental des grands espaces.