VENTS VIOLENTS !...
Ici, sur ce cliché, il aura été relevé 67 Noeuds de vent réel et dans la bourrasque, à environ 5.00 m d'altitude !... Cela se reproduit désormais fréquemment et avec de plus en plus de virulence. A ce moment, le véliplanchiste pourtant casqué est obligé de se protéger le visage, fouetté violemment par la traîne d'un grain glacé qui s'abat sur le Golfe
!
Nous connûmes dans le temps des épisodes de vents dits violents ; mais ils se manifestaient assez rarement, à la faveur de ces tempêtes décennales que l'on oublie pas. Ils sévissaient plus particulièrement vers les zones larges, amplifiés au voisinage des caps, des pointes, des sites d'ordinaire exposés.
Il y en eu également tout autour de l'Île de Corse et notamment aux débouchés des vallées de la Côte Orientale, de l'Extrêmes Sud et Nord de l'Île, par effets de Föehn, Venturi et d'origine Catabatique, parfois les 3 cumulés ! La situation favorable sous le vent de l'Île, le relief ou les reliefs proches, les dénivelés jouant dans les vastes corridors pour engendrer de violentes rafales et des grains blancs décuplés.
Mais aujourd'hui nous constatons non seulement une multiplication de ces temps forts, avec vents violents, soient des relevés moyens supérieurs à 50 Noeuds, soufflant en Tempête et, assujettis à de fortes à violentes rafales si bien que nous obtenons des valeurs spectaculaires de l'ordre de 85 à 120 Noeuds. Il n'est plus rare d'observer au creux des golfes des pointes atteignant 65 / 70, voir 75 Noeuds...!
A l'instar des vagues de froids extrêmes, des très fortes canicules estivales, des pics de chaleur inédits, des états de sécheresses prolongés, les vents mettent aussi en exergue ces extrêmes climatiques anachroniques en ce sens qu'ils nous feraient accroire l'inexistence du changement et du réchauffement climatiques.
Les sommets, les chaînes de montagnes, tous les massifs sont abondamment couverts de neige en hiver, depuis quelques années mais ce n'est pas pour autant que les glaciers se reconstituent ! ... Un exemple parmi tant d'autres.
L'élévation du niveau de la mer touche certaine zones de la Méditerranée, Cf le Delta du Nil, affectant ainsi par porosité et infiltrâts d'eaux saumâtres les franges littorales, ce qui provoque le recul et une désertification progressive de la vaste plaine alluviale jadis florissante. Sécheresse extrême et canicule s'invitent déjà provoquant exodes climatiques irréversibles et bouleversements sociaux connexes.
Dans le domaine des vents dits violents, ils se généraliseront, ne se cantonneront plus aux zones maritimes Large et Littoral. Ils traverseront les terres, avec leurs lots de dévastations acuitisées par la triste réalité des versants incendiés, arides, sujets à de très fortes inclinations érosives, balayés lors des épisodes méditerranéens et des puissants Medicanes, ( Phénomène " ADRIAN " - Oct 2018 - Corse ), etc ...
Enfin, notons que ces vents violents génèrent des pics de vagues de submersion effrayants ! Nous en avons très largement évoqué les manifestations sur ce Site / Blog, particulièrement lors de navigations Extrêmes vers le Grand Sud de l'Île de Corse, par puissants flux de secteur Ouest et Est, ( SW - NW et NE ), soient les vents dominants de l'Île de Corse, régionaux et locaux, synoptiques et tout autant orographiques.
Nous constatons donc toute la complexité d'une réalité dont les éléments, les rétroactions à tous les niveaux et de toutes natures s'interpénétrent pour en définitive déboucher sur des valeurs et des mesures haussières sur le terrain, dont la fréquence ne laisse plus d'augmenter, menacer l'existant en péril et déjà tellement fragilisé : le trait de cotes en recul, les plages en voie de disparition, etc ! ...
De quoi méditer et affiner la modélisation du temps qu'il fait et qu'il fera, hors des schémas saisonniers habituels d'antan qui perdent de leurs influences au profit de l'entropie, de l'anthropocène inévitable et dévastatrice
!
CORSICA...GO56
Là, les ondes massives de la houle de déchirent sous l'effet des violentes rafales, malgré la proximité du relief et la faible distance sur laquelle les bourrasques sévissent. Plus au large : d'autres valeurs !