23 ème SAMEDI GILETS JAUNES !...
JOUER LE POURRISSEMENT SUR TOUS LES FRONTS
NE MASQUE PAS UNE TERRIBLE RÉALITÉ SOCIALE
LA DÉTRESSE HUMAINE
LA RECOURS A LA FORCE SIGNE L'AVEU D'ECHEC D'UNE POLITIQUE SUICIDAIRE
Des largesses partisanes qui en pareils contextes frisent la provocation, ignorent l'humain, louent à l'excès magnificence et munificence auréolant sans fin et trop aisément la manne dorée venue d'en - haut. Quant au Grand-Débat-National : un mensonge d'état
...
Images, contextes et situations déplorables... Que vit la France, sous la présidence et la représentation nationale, ( Parlement ), dites " En Marche " ? En Marche, vers quels objectifs durables, svp ?
... Après des mois de contestations et de revendications légitimes, le Mouvement des Gilets Jaunes prend encore de l'ampleur, s'étend, sur fond de Macro-Débat-National destiné à ravir à ce dernier le sens de la parole et de la légitimité à manifester dans le calme.
Dans ce type de conflit, on sort la tête haute, pour l'avoir réglé et en avoir apaisé les taisons de la colère, de l'exaspération ; on ne l'attise point ! Il faut être deux pour régler un conflit social de cette nature : le Peuple et l'état.
Les Gilets Jaunes ne sauraient être tenus pour responsables des agrégats de mouvements de casseurs, de surcroît, face au marasme persistant entretenu par TOUS les tenants du pouvoir.
Y compris le patronat féodal, qui surenchérit à propos du dossier retraites et d'un recul inacceptable de l'âge légal de départ pour 2028 !
Les propos sont identiques à ceux tenus sous le règne Sarkozy, lors de la première semonce et OPA - Mainmise sur la vie, soit de la première prologation du genre jouée et gagnée par le l'état-patron inflexible ! Le syndicalisme pourait, hélas !
Attaques du Patronat pour mieux se défendre et s'arquebouter sur ses privilèges et ne rien concéder ...! C'est de bonne guère, mais cela ne passera plus, cette fois ! Nous reviendrons sur l'acception " Espérance de Vie ", dont se gaussent les technocrates et la statistique zélée au service du pouvoir.
Face aux silences injustifiés et insoutenables du gouvernement qui oppose systématiquement aux doléances pacifiques des Gilets Jaunes la voix des armes et les coups de matraque, de lourdes blessures par armes sub-létales...
En ces circonstances grevant péniblement tant de pans de nos vies et de nos existences, alors que l'incendie de Notre-Dame-De Paris ajoute au sentiment d'affliction, d'abandon, de déréliction, l'Etat passe de la roucoulade ampoulée aux matraquage systématiques du Peuple Français descendu dans les rues pour le 23 ème Samedi consécutif, sachant qu'il y en aura encore davantage, jusqu'à ce que justice soit enfin faite et rendue.
L'état excelle dans la fin de non - recevoir, le total mépris, la provocation outrancière et, ne lâche rien, opte pour la force, la violence, l'absence de réel dialogue. Nous assistons à la mort tragique et régulière de fonctionnaires de police par suicides, - ce qui nous consterne et nous afflige toutes et tous !
Terrible quotidien ! Il convient de s'interroger sur les causes réelles de pareils passages à l'acte, en de telles périodes durables plus que mouvementées et sévèrement anxiogènes pour toute la population !
Des immeubles insalubres s'écroulent sur la pauvreté, explosent au gaz. Deux poids et deux mesures insultent la précarité ; indifférence au sommet de l'état, dix morts par accident à verser sur le compte de la fatalité, encore et encore !
Personne n'est épargné et tout ajoute aux malaises, au mal-vivre, au mal-être !
Cette ténacité à ne rien lâcher, à ne point céder face à l'absolue vérité d'un vaste panel de revendications claires semble revêtir les oripeaux de plusieurs paniers de crabes, à savoir le très complaisant Patronat, les politiques qui leur mangent dans la main, à genoux, et tout le secteur bancaire qui engrange dividendes et profits colossaux, à l'instar des derniers sommets du CAC 40.
Il est expressément demandé, commandé à l'état de tenir bon, de résister, de dénigrer et de stigmatiser le peuple en colère, usant de dérives et de procédés odieux. Le Patronat et la Haute finance ne toléreraient aucune faiblesse ou brèche qui fragiliserait un système rodé, huilé, lancé sur des rails, sources de profits et de prébendes inadmissibles !
Cette engeance, - typique de l'esclavagisme primaire -, que vit et éprouve le peuple ne peut plus durer. Si le gouvernement saigne financièrement les classes moyennes et les revenus précaires, c'est bien parce qu'il mise sur la masse et une majorité de français- contributeurs, qu'il dépossède et enfume selon de douteuses stratégies et manoeuvres en les taxant à outrance, en les asservissant sans fin, comptant ainsi sur une manne providentielle destinée engranger le plus d'économies possibles, tout en réduisant et en impactant au passage le secteur public et les anciens acquis. Fustiger le secteur public afin de le faire disparaître, la belle affaire /
Lamentables dérives, silences récurrents, aumônes et saupoudrages, subsides infamants et méprisants d'un pouvoir d'achat déconnecté au regard des maintes et lourdes flambées du coup de la vie,
Injustices flagrantes quant aux mesures énoncées, au déploiement bâclé d'un arsenal de pacotille eût égard aux forces de l'ordre quand elles sont déployées par dizaines de milliers ! Le coût est faramineux mais inférieur aux gâteaux estimés de l'évasion fiscale sous toutes ses formes ...
Le Grand Débat accouche d'une souri ! Preuve en est, ces reports d'annonces qui font déjà partie d'un passé douloureux et de comportements irresponsables de la part des élites en cols très blancs. Pantalonnades !
Nous vivons une période de totale rupture entre les réalités d'une économie à outrance libérale, fondamentalement injuste.
Une société bâtie sur le paradigme consumériste et, issue du monde de l'univers des l'entreprise, une exaspérante grille des salaires qui entrave les forces vives et productives du pays, maintenus dans l'impossibilité de détenir les moyens décents et à minima de vivre dignement ...
Cet état de faits menace de plus en plus l'équilibre sociétal ; l'état ne peut ignorer l'acuité de ces seuils d'alertes sociaux, humains, catégoriels ... Quant aux Patrons, à eux de jouer la carte de la redistribution souveraine et légitime des richesses, sans l'aide pléthorique d'un état-valet qui les arrose en présentant arbitrairement l'addition à des millions de Français excédés, humiliés, frappés, ignorés,exploités comme jamais ils ne l'auront été.
Trois millions de chômeurs ne riment pas avec fatalité ; facile de ne point y toucher et de financer les déficits à grands coups de reports de l'âge de la retraite? d'outrages fiscaux intolérables, d'oboles. Pour qui l'Etat prend-il les citoyens qui fondent la base et le socle de ce pays
?
Quel rôle joue la presse, quand lors des JT, l'actualité Gilets-Jaunes passe en dernier, en coup de vent, uniquement centrée sur la casse ? On s'interroge, tout simplement ...
PETRU D'ATTALA
CORSICA...GO56