CORSE @ LA SOUPE PLASTIQUE ! ...
10 Mètres carrés de surface, en bord de plage, Réserve Internationale des Bouches de Bonifacio ! Chaque jour, nous ramenons des kilos de plastiques fragmentés ! Lisez, ci-dessous, la Contribution de CSC...GO56 et Georges NEMO en vadrouille autour de l'Île de CORSE et, constatez, constatons, bougeons-nous, il y a URGENCE. Ce scénario se perpétue, se propage, s'acuitise sur des centaines de Kilomètres de côtes ; macro et micro déchets, déchets broyés par toutes les formes de motorisations carbonées. Chacun d'entre nous tous se doit de ramasser et d'emporter ne serait-ce que ce qui est à portée de la main, dans l'eau, de le verser au tri plastique
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Quand le plastique devient nouveau revêtement des RIVAGES
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édifiant et cette étude très intéressante à découvrir
LE CADRE DE L'INDIFFERENCE SÉLECTIVE
Nous accostons. Un splendide croissant de lune sablonneux nous reçoit et nous accueille. Féerie des fonds et des nuances d'une mer matinale bordant l'Île. Le Grand Sud de l'Île de Corse reste un joyau en dépit des menaces qui pèsent sur le cours des choses naturelles. A l'horizon, une épaisse panne de nuages stagne, dévoile les miasmes d'une pollution atmosphérique, en amont.
Signe devenu imperceptible témoignant de la levée imminente de la brise marine. L'air devient suffocant. Il n'est que 9 heures locales, soit 7 heures UTC ...! Plus de 32 °C en bord de mer ... La canicule s'est installée et dure, malgré les vents littoraux et locaux. N'en déplaise aux météorologues qui lèvent à l'envi et selon les hautes directives les niveaux de vigilances de tout ordre. Il faut bien convenir que 36 ° à l'ombre, en journée et près de 32 ° C à 10 heures du soir ne relèvent point de la canicule, Mmes & Mrs ?...
Mais ils disposent et font désormais le temps, là où il y a quelques décennies, à la même époque, le thermomètre ne dépassait guère les 25 °C et, la nuit, descendait allègrement sous les 20 °+ C, plus près des 15 ° que de 20 ° C ...! Une autre époque, une autre ère. On dit : " Anthropocène ", le progès en Marche, une autre grille de civilisation...
For-mater, dresser les individus, les habituer à supporter l'insupportable afin de poursuivre sur les brisées de la Con-Currence instituée, quoiqu'il advienne, soumis qu'ils resteront aux affres d'un climat déréglé, au libéralisme endiablé qui font les rouages de la machine infernale. Soit...
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MAIS GEORGES NEMO AUTOUR DE L' ÎLE DE CORSE
A BORD DE " PONGARA "
RELATE
... Nous nous mettons à l'eau, pour nager, palmes et masques étant de rigueur, au regard de la présence fréquente de méduses. Phénomène récurrent, depuis quelques années. La mer a pris en quelques jours plusieurs degrés de températures, dépassant amlement les 25 / 26° C ... L'automne promet !
Le choc est brutal, radical, consternant ! Là où rayonnent un écrin bleuté, une eau lagon, des transparences immaculées que les clichés et les cartes postales vendent si bien, nous trouvons des nuages plastiques en suspension, mêlés aux posidonies mortes, en route vers les côtes.
Une soupe écoeurante, grasse, poisseuse, malodorante ! Les bateaux auront très certainement haché quelques nappes pélagiques de plastiques, épaisses, laissant aux courants le soin de les répandre sur les côtes Est et Ouest, du Nord au Sud de l'Île.
Particules et morceaux innombrables souillant la mer et les profondeurs, assez lourdes pour certaines gisant par les fonds de sable et de rochers. Visions affligeantes qui, au coeur même du Parc International des Bouches de Bonifacio, rendent compte d'une réalité alarmante !
Chaque jour, chaque nuit, la mer rapporte aux rivages son lot de détritus plastiques broyés, déchiquetés, pulvérisés, insaisissables. Les dunes doivent composer avec ce substrat humain indésirable, ce cancer des sociétés de consommations et de leurs ramifications connexes répandues à travers le monde.
Des vues d'avions subjuguant la beauté, des circuits touristiques de rêves, oui, mais au - dessus de zones mortes marines où plus un poisson ne vit, au-dessus de ces nappes, de ces chapes plastiques de tout gabarits asphyxiant et tuant la biodiversité et la vie.
Là où la Nature s'esseule, " On-Il-s " laisse -nt faire ! Sur les plages prisées et aux abords des complexes, le plastique est viré, certes ! Les algues, les bois, les coquillages, les posidonies séchées, ces boules ouatinées roulées par l'eau et les vents, tout ce que nos plages auront désormais et à jamais perdu est enlevé, jeté, déposé en tas immondes, plus loin ! Ouvrez les yeux ...
C'est ainsi ! Le Journal des Plages, Georges NEMO relate, à bord du canot qui le porte, à la rame, vers ces écrins de ciels denses déchus. Tristesse, révolte, comment réagir face à de tels constats quand les ministres accourent sur cette Terre, cette Île, dégustent une soupe de poisson, une soupe qui deviendra à court terme, Soupe plastique inévitable !
Sortent-ils dehors, sélectionnent-ils leur regard, se penchent-ils sur les graves problématiques environnementales qui se jouent, actuellement, depuis des décennies, déjà ? Quelle indifférence, quelle impudence, combien de manquements et surtout d'incurie, alors qu'il y a tant à faire, en été, à la belle saison qui démarre plus tôt et qui s'attarde, vers la 5 ème saison !
Jusqu'où iront-ils sur la voie forcenée, effrénée des gigantesques profits, laissant et pérennisant l'emballage plastique et toutes les nuisances, les graves atteintes à l'environnement qu'il occasionne. L'Industrie arrosant la grande distribution est-elle taxée comme le citoyen Lamba à chacune de ses émissions empoisonnées
?
GEORGES NEMO
Pour
CORSICA...GO56