RÉSILIENCE ZÉRO !...
Nous aurions au moins eu cette conscience immédiate du déclin, de la fin, de toutes les phases de la décadence de notre grille de civilisation ! Insupportable constat que doivent assumer les dirigeants, les décideurs les dominants au courant depuis déjà des décennies et déjà en mesure de contenir, d'endiguer les conséquences désastreuses de leurs émissions... Sursis, fuite en avant suicidaire que nous dénoncions il y a déjà plus de 15 années. Tout s'accélère et ne laisse plus aucun doute sur l'issue du XXI siècle ! Au-delà : le chaos terrestre fatal ! On ne parle plus d'effondrement, de collapsologie, de ces effets de modes qui vont et qui viennent mais de l'observation brute, sur le terrain, en prise directe avec le milieu et les indicateurs d'une tragédie planétaire imminente, à l'échelle de l'histoire moderne post J.C . C'est là et désormais une conviction. Ne pas réagir vaut cautions et sert les destructeurs des mondes de notre vaisseau Terre à la dérive des dirigeants irresponsables
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https://www.notre-planete.info/actualites/1130-feux-brousse-Australie-incendie
Des nouvelles comme celles-ci seront bientôt légions et quotidiennes ! A titre d'exemple, parmi des milliers en cours ...
Dans ce monde désormais fini, saturé, désordonné, je ne me sens plus ! Que je m'en absente, le plus souvent et, que la mer me distance de la pourriture, des ordures, de la forfaiture d'états, des caciques affairistes et pa-tentés ...
Montent le cri et la clameur des souffrances, de la douleur que disséminent les guerres, les conflits larvés, provoquées, de toutes natures et ampleurs. Mondes fragmentés, dilacérés, que l'hégémonie et le profit condamnent à jamais, chaque jour, sans aucun espoir de rachat, de sauvegarde, de protections et de survie.
Un Monde normé, normalisé, codé, barré à outrance assassinant la liberté, qui réduit à l'esclavage les masses menées inexorablement à périr, vers l'exode, condamnées à l'exil, à une existence virtuelle décérébrée et délétère.
On y décèle depuis toujours les odieux clivages sur lesquels triomphent les valeurs galvaudées de la pensée unique et par trop raisonnante. Un système de choses et de " valeurs " creusant les terrains vagues de la misère, misant sur le terreau sordide de l'exploitation de l'homme par l'homme. Ceci étant dit sans accointances ni occurrences partisanes ou idéologiques ; frontières et horizons géographiques faisant foi, entre le Nord et le Sud, entre l'Occident et le reste du monde, des mondes jadis vaincus, soumis, pillés.
En définitive, de futures nations qui auront été sacrifiées sur l' autel de la bourse et du grand capital planétaire, monopolistique. Une grille de civilisation qui asservit la volonté d'être et d'agir en homme libre, responsable, éco-responsable.
Je ne me sens plus dans ce monde de morts et de cruautés animales insupportables qui s'exportent et se monnaient au prix de l'or rouge ! Les témoignages inondent l'internet, enténèbrent l'existence, meurtrissent en - soi, démoralisent, saturent le circuit de l'information.
Le sang gicle à la télé. Les étals de morts s'y répandent sous le joug de la pub con-quérante. La torture et la maltraitance, érigées en spectacles culturels et cultuels imprescriptibles et mémoriels sacrent et officialisent la mort violente. La mort, donnée à l'envi, satisfaisant toujours les bas instinct de la barbarie et de la violence, jusqu'au sommet de l'état. Du côté des élites, les voyous en cols blancs sont fous de tauromachie, de chasses à courre, de venaisons de palais resplendissants. Le commerce du bétail de l'UE vers le reste du monde se réalise dans des conditions de souffrances insupportables, affiche une horrible cruauté. La pêche empruntent de sordides arcanes. La dette écologique contractée pour assurer de telles stratégies économiques et commerciales s'avère colossale !
Rudes, dures réalités, un quotidien grevé de maux, un mal-être permanent et insoutenable face à ces holocaustes animaliers à venir, à très grandes échelles éclaboussant d'abats et de tripes les fêtes païennes et tellement laïques de fins d'années, sur fonds de dogmes écorchés et complaisants.
Ineptes rites sacrificiels où l'agneau, le cabri, le mouton et le veau, l'oie et le canard gavés et j'en passe des milliers, sont abattus par milliards sous les férules impitoyables de l'élevage intensif encagé, du profit, au nom du métier inconcevable d'abatteur de bêtes, de la tradition, de l'atavisme pathos-logique élevant au plus haut niveau l'irrespect envers la vie, toutes formes de vies. La crêche, l'âne et le boeuf vivent les paradoxes de l'anachronisme judéo-chrétien tenaces, voraces, omnipotent !
Je ne me sens plus dans ce monde où la vie humaine subit le même sort que le règne animal, parquée dans un zoo urbain et de banlieues innommables, un ghettos d'un autre type, infernal, cultivant autant la férocité et le trafic.
La vie, passée par les armes auxquelles le dominant démocrate recourt sous couvert de la " liberté immuable ", du " plomb durci, des bordures protectrices " résultant d'un impérialisme odieux que défendent les chantres complaisants de la république dévoyée...
C'est ainsi, chaque jour, qui voit périr l'enfant et l'inoncent sous les bombes, les missiles. C'est ainsi chaque jour lorsque les marchés juteux et glauques valent paraphe et blanc-seing officialisant le droit à la torture et à la négation de l'humain dans ses fondamentaux imprescriptibles, désormais souverains, plus de deux siècles après 89 !
Une géhenne du feu, du poison chimique et nucléaire, de la poudre, des armes de destructions massives signant l'incapacité à instaurer paix et prospérité à travers le vaste monde. Des mondes qui n'auraient désormais et pourtant qu'un seul et commun ennemi : Toutes les formes de dérèglements climatiques et la pauvreté qui en résulte. La déliquescence de contrées, de territoires, de ces continents que la civilisation aurait précipités, condamnés à péricliter, à se dégrader, à engendrer le chaos et la mort massive des populations exsangues, des enfants sur-exploitées, des familles déshéritées, affaiblies par des décennies de conflits et de maltraitances politiquement trop humaines ...
Nous reviendrons, oui, soyez en sûr, sur les thématiques historielles qui auront clamé et élevé un improbable triptyque, une sombre trilogie où s'abîme sans fin et partout le respect que l'on doit à la vie, à l'étant, au respect du vivant, à la poésie de la création et de toute existence apaisée.
Le profit, le pouvoir, l'instinct cultivés de la domination et de la puissance sont incompatibles avec les oriflammes révolutionnaires que l'on brandit à tout va ! Ces valeurs galvaudées pourtant issues de fontaines de sang et de têtes tranchées portées au bout de pics et de pieux acérés.
Sortons de ce credo et de ce paradigme éminemment dangereux ayant conduits aux siècles tragédies que nous voyons passer sous nos yeux, qui perpétuent l'engeance des dominants impavides dotés d'armes qui fondent l'équilibre de la terreur en guises de morales et de vertus ...
Et surtout, n'invoquez plus la dérive et l'argumentaire que le psychologique et l'émotionnel commandent et nourrissent. Il suffit d'ouvrir les yeux, de voir clair, de comprendre, de déjouer les logiques infernales des stratégies et des logiques affairistes dans un Monde définitivement Unique, dictatorial et intransigeant.
Encore une fois, je côtoie Gérald BLONCOURT, journaliste, écrivain, photographe et artiste en citant, en me référant à l'un de ses poèmes bouleversant : " J'ai Mal au Monde " !
Je l'aurai paraphrasé en me permettant cette digression personnelle : " J'ai Mal aux Mondes ", un pluriel plus que justifié et de circonstances. Frénétiques dérobades, fuites en avant suicidaires du technocrate à l'agonie, de la réaction capitaliste et ultra-libérale arc-boutées sur les acquis obsolètes et dangereux d'une Histoire traversée de tragédies. L'attelage qui nous emporte devient incontrôlable, explosif, aveugle et sourd aux signes et aux appels des mondes qui disparaissent. L'humanité est engagé, glisse vers le point de non retour et non vers le point de rencontre
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CORSICA...go56
- MARIN -
Mal - Être Mal aux Mondes
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