COVID-19 ! ...
Langues de bois masquées et décisionnelles, stratégies diverses et opposées, temps de latence et délais allant selon les options politico-financières. Face aux coûts probables de la pandémie au niveau mondial et national, les élites s'illustrent, divergent.
Un exemple simple
Alors que la population ne se déplace plus sans masque ailleurs, dans de nombreux pays touchés ou majoritairement confinés, on assure, en France, que celui-ci ne " sert à rien ", quand il est porté dans les rues, les commerces !
Nous demandons à " St-VERAN " combien de clients passent en une journée dans les grandes surfaces et qui exposent tout le personnel maintenu de fait dans un espace confiné ? Sans doute plusieurs milliers ! Nous avons là tout dit. Des structures sportives restent toujours ouvertes, malgré l'explosion locale des contaminations. Que connaît - on des POTENTIELS vecteurs du COVID-19 ? De qui se moque - t - on.
Quant aux échéances électorales, il faut savoir mettre la démocratie entre parenthèses ; question de délais, de report. On ne joue pas avec une telle pandémie, pareilles inconnues. On ne revient pas de la mort. Pourquoi s'exposer en pleine crise ? N'est-il pas plus sage d'attendre que la vague infectieuse disparaisse
?
LES COÛTS DE COVID-19
OU CRISE SANITAIRE MAJEURE
CONTEXTE
Les bourses rebondissent déjà, prennent parfaitement le pouls de la pandémie, s'avèrent mieux outillées pour affonter l'intrus ! L'Allemagne caracole au hit - parade des soutiens annoncés pour sauver son économie et ses entreprises ... L'argent coule à flot ; réserves, marges colossales ! Les peuples auront trinqué dur en amont et souffrent un quotidien de luttes permanentes, incessantes, éprouvantes.
Le FMI reste serein. Les banques centrales s'adaptent, anticipent avec précautions. Le tissus économique bénéficiera toujours de la manne et des sempiternelles largesses des états-patrons. Dispositions somme toute salutaires et rationnelles.
On surfe sur l'évènemmentiel, à qui mieux mieux ! Les opportunistes ont le vent en poupe, sous réserves. Les mesures face à la crise sanitaire se révèlent bien trop tardives ; priorités socio-économiques président.
ÉTATS DES LIEUX
Les hôpitaux surchargés, dépassés n'auront pas attendu Jupiter pour s'organiser, restructurer les unités de soins. Ils gèrent la pénurie. D'aucuns, technocrates et autocrates, auront souhaité traiter au cas par cas la prolifération du virus, jusqu'au bout, prétendant " ralentir la pandémie ". Quelle assurance ! Inerties et blocages de la rigueur administratives et des grandes écoles connectées...
Prétention, impudence, insolence face à l'inconnue ! La pression monte, les enchères exultent, les as du marché spéculent. Fallait-il pareille semonce pour revigorer un régime aux abois, à l'agonie, un mouvement politique ayant perdu toute crédibilité dans un contexte social et humain tragique, délétère ... ! Certes non ! mais de l'optimiser, d'enfoncer le clou d'un néo-libéralisme vorace et tentaculaire.
La crise n'existe pas pour les tenanciers de la finance mondiale, les maîtres-chanteurs. Mais elle fauche les masses laborieuses mises à contributions via les arcanes d'un système parfaitement auto-régulé, rompu à de tels aléas. 2008 l'aura prouvé !... Le système rebondit.
OPPORTUNISME
Rien ne changera et tout ressortira comme lavé de tout soupçons de forfaitures et d'injusices d'ordre sociétal. Quoi qu'il advienne, l'argent et son poids or décident et perpétuent le désordre et l'iniquité mondialisés. On brandit à tout va la spirale de la faillite, les probables dépots de bilan, les mises au chômage technique, comme s'il eût été sain et opportun de jeter de l'huile sur le brasier de la croissance, de risquer l'essentiel sanitaire !
Si les ciels du monde paraissent plus clairs, à l'inverse, rien n'est joué qui eût un jour assaini l'azur. Point d'évent ni de soupape.
COVID-19 restera comme un épiphénomène destiné à conforter une grille de civilisation arc-boutée sur le profit, l'eploitation de l'homme par l'homme, l'asservissement des masses par la minorité agissante et dominante. Que les gardiens du temple, l'état - patron veillent sur les réseaux de la finance et de la production, accusant partout de réels retards organisationnels et structurels ( hôpitaux et médecine rurale ).
DICHOTOMIE
Des aides, du soutien, des mesures sitôt engagées pour l'outils de production et la consommation ; soit, quoi de plus souhaitable ! Mais des coups de matraques et de bâtons, les armes sub-létales pour les travailleurs et les femmes mobilisées depuis 18 mois, lors de la journée internationale du genre inexorablement et fatalement faible ! Lenteurs, refus, passages en force ( 49 / 3 ) ...
Exactions, forfaitures, inégalités ! La société en marche déraille ; cacophonies sur fonds de démissions récurrentes. On votera le nouveau système de retraites à points. On travaillera jusqu'à 70 ans, pris sous la férule statistique implacable et normée. Ah, l'espérance de vie ! Parlons-en ... Les réformes pléthoriques vont si vite ! Qu'en est-il de la modernisation, de la répartition de tous les organismes de soin et d'accueil des personnes âgées ?
On fait déjà, sur le dos de la pandémie, le lit fertile de la reprise qui canalisera les titres et les dividendes des grands possédants, d'un univers commercial sans mesure. Liberté des prix oblige, fussent-ils exacerbés en temps de crises salutaires, sanitaires !
Comment traiter la pandémie sur fonds d'impératifs, d'exigences économiques et financiers, sans dénoncer la supercherie des écritures numériques et comptables, la valeur labile des titres ? Il faut arrêter de penser de manière concomitante et à parité, priorités économiques et pandémie. Les slogans aisés, moralisateurs, attisent la culpabilité dans un contexte de désinformation.
RECRUDESCENCE D'UN MALAISE SOCIÉTAL
SUR FONDS DE CRISES SOCIALES RÉCURRENTES
Le système n'est point vulnérable, fût-il temporairement déficitaire ou dépassé par les charges que la lutte contre la pandémie occasionne.
Tout ne serait-il que chiffres, marchés, dividendes, spéculations, inégalités de traitements sociaux. Il est des conditions d'existence au quotidien qui tuent à plus grande échelle que l'actuel COVID-19
De la route assassine aux pauvres SDF, de l'alcool aux effets pervers d'une sur-alimentation déséquilibrée, du tabac sciemment taxé aux tragédies des addictions toxiques, des cadences de travail aux transports ( Nuits ) à la pénibilité légitime aujourd'hui contestée, on meurt beaucoup, malades de cette société para-doxale et fondamentalement injuste, impitoyable.
COVID-19
En Marche aura délibérément et anormalement perdu un temps précieux à prendre les mesures adéquates, drastiques et immédiates, qu'il fallait faire respecter, allant jusqu'à ignorer et fustiger les moyens mis en oeuvre ailleurs !
Un flou inacceptable confinant à la légèreté et à la suffisance prétentieuse, ostentatoire des décideurs en quête de communication, à la veille d'un verdict électoral nonobstant maintenu ; une pure folie que nous dénoncions déjà il y a 2 semaines, à l'instar de la fermeture des écoles - collèges et lycées.
Le scénario peut virer du jour au lendemain au désastre, par le nombre et l'acuité de l'infection ! Des infectiologues et virologues alertent et posent un tout autre diagnostic sur le COVID-19.
Les hôpitaux ne sont pas encore prêts, ne sont pas en mesure d'affronter un pic épidémique majeur. La médecine de ville et de campagne navigue à vue ! La population doute, tâtonne en cas de syndromes " grippaux ". COVID-19 n'est pas la grippe, les spécialistes s'inquiètent à propos de sa virulence !
Et c'est dans ce contexte, face à l'évidence, que l'état continue dans la même voie irresponsable, au nom de la survie de la démocratie, mélangeant à sa guise un fait de société qui ne souffrirait guère de report et une redoutable pandémie, au virus très mal connu.
Face à une telle crise, mondiale, d'un commun accord, les économies du monde doivent réagir et préserver les populations
" QUOIQU'IL EN COÛTE "
ET NON L'INVERSE
JUPITER
!
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