ON NE MUSELLE PAS LA MER ! ...
A ces grands espaces qui nous appellent, répondons ! A ces vents droits et clairs qui esquissent la saine liberté, donnons tous ensemble l'accolade ... Aux solitudes et aux silences ultramarins faisons part de l'insurrection des consciences autonomes et responsables.
Assez d'injustice et de coércition, de privation inacceptable de Liberté, au sens du droit fondamental à l'exercer, dans le dénuement et l'immensité des espaces naturels, en surcroît, sur l'Île de Corse, notre fabuleux jardin aux quatre saisons
!
AUX MAIRES
LAISSEZ - VIVRE L'EXCEPTION INSULAIRE CORSE RICHE DE SES SI GRANDS ESPACES
L'OCCASION NE PAS S'ENTASSER
I VENTI SCEMI SPOT WINDSURF GRAND SUD CORSE from MARIN 2A on Vimeo.
" CRISTAUX D 'IODE "
( JCC)
Les images vont et défilent au diapason de notre remontée au vent. Je gagne au près serré de précieux mètres vers l'Ouest. Le domaine de TESTA est si vaste. Il sépare deux grands golfes de l'extrême sud de l'Île de Corse. Du large, la côte semble à la fois austère et pourtant si lumineuse. Les ciels décident et le grand bleu s'y noie, généreusement, rivalisant de féeries et de splendeurs. Un tout que se devait d'évoquer la Harpe et le chant d'Alan Stivell qui nous révèle : " être né dans la mer ". Renaissance de la harpe druidique qui sied tant aux horizons fluides et fuyants et aux lointains d'Ouessant, d'Ar-Men !
De l'Île de Corse aux Terres de " toutes les Bretagne ", nourrissons un même rêve Liberté qui ne saurait s'accommoder d'une obéissance aveugle aux menées du chiffre en marche, tambours battant !
Une musique des étoiles qui coule de source tel un plain chant de clarté, de vérité ! Comme si la roche, le minéral scellaient avec les vagues translucides un pacte d'alliance honorant indéfiniment les noces de la terre et des flots hyalins. Espace - temps onirique, univers fantasques où bestiaire, statuaire anthropomorphe, métamorphique, signent l'oeuvre magistrale des éléments naturels, de la création. J'aurai décelé une étrange paréidolie ; un visage, le regard au ciel, que la pierre de M'Bigou aurait figé,- ( Roche tendre que les sculpteurs gabonais façonne, notamment des visages à l'ovale précieux et si fins ) !
Pour vous, cette invite à la liberté que l'on ne saurait museler, parquer, cadrer dans les culs-de-basses-fosses de la cupidité, de l'appât opportuniste et obstiné du gain et des affaires juteuses que les lois d'exceptions enchâssent, à l'orée de l'urbanisme régulateur de flux incessants...
Qui aurait un jour pensé que l'on fût éloigné, privé de ces élans sains et de hautes lices ? Qui oserait tuer l'appel des grands espaces à l'homme libre qui toujours chérira la mer ? Que le poète maudit qui faisait couler l'acide se retourne dans sa tombe et hante à toujours séides et félons, dénoncent la forfaiture et la vilénie ! Voici un extrait des " vagues " promptes à venir à bout du mal infinitésimal !...
La mer, l'océan, l'Eau-Delà de l'horizon ne se se ferment point. Ils sont prodigues et bons à qui connaît le prix de l'évasion, de la méditation, du respect de la solitude et de la beauté, de la vie, uniment.
Que ces images initient celles et ceux qui aux affaires n'auront pas encore été éduqués aux largesses et aux dons du ciel ! Que le beau monde, édiles et élites à la solde des mesures concertées de circonstances évaluent les risques de leurs décisions, en agglutinant, justement et à profit la populasse, ( de la sorte, le nombre se fait foule, troupeau à entasser ), au plus près des tiroirs-caisses et des machines à sous ...
Situations et contextes ubuesques, lamentables, révoltants, paradoxaux.
J'écris ce texte à bord de mes souvenirs. Je navigue et vogue solitaire sur la longue route du coup de vent et du grand frais qui enivrent et qui soignent. Des-confiné(s), je ne me rue point pour retrouver le cours chaotique des fluides citadins, subir les effets nauséabonds de la coercition que l'on inflige à la cohue laborieuse, urbaine et scolaire, des salons de coiffure bondés, de la grande distribution envahie et hautement exposée !
Laissez au marin le soin de s'envivrer d'iode et non d'air vicié, pollué à outrance, après des semaines de toutes les réclusions, alors que l'on demeure certainement plus vulnérable que je nous l'aurions jamais été !
Offrez à l'être digne d'avoir été rendu à la liberté ces espaces immenses et vierges que Nature et Île lui offrent à deux pas du foyer. Ils s'y disperseront alors sans limites ni chaînes ni tracés au sol. Le Littoral et la montagne constituent une exception, un atout majeur quand il s'agit de se retrouver, de recouvrer un libre-arbitre responsable et prévenant, après des semaines d'exiguité, de promiscuité, de perte quasi totale de mouvement, de dépersonalisation insupportable.
Rangez vos drones ! Que les délateurs se taisent et optent pour la voix et la voie de la raison, légitime et souveraine, la voix de la Terre d'antan et de nos anciens.
Qui sur l'Île de Corse prétendrait encore isoler, enfermer, dresser avec le poing et le procès verbal immédiat l'homme fidèle à la nature préservée tandis que les foules sont convoyées, canalisées à travers les boyaux de l'abondance et de la masse ?
L'un ne saurait aller sans l'autre
La mer me prend. J'ai choisi un sablon rayonnant à la dérobée des blocs mordorés. Après avoir longuement marché au coeur du maquis, silence et solitude m'accueillent et me destinent à l'onde lumineuse, aux rivages intouchés, aux champs de la mer vierge que je sillonne et qui entonnent les accords, les flots impérissables de la mémoire, en notre commune souvenance insulaire et noblement rebelle
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- MARIN -
Extrême Aventure
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