LA GUERRE DES MONDES ...
Ils brassaient, ils moulaient avec le vent et les bras des cultivateurs les fruits de la Terre du Cap. Ils veillaient sur le grenier des hommes attachés aux semailles et aux moissons ! Ils ont été désarticulés, laissant une blessure béante rendre l'écho de la solitude...
Les Capcorsins connaissaient et maîtrisaient bien avant nous le souffle et le cours de l'eau, dans l'entente apaisée des savoirs ancestraux qu'ils se léguaient. Ils nous ont confié un patrimoine indemne et propre, empli du bon sens de la nature... Qu'en avons-nous fait ? Les murs courent éperdument dans le maquis, la terre était féconde, elle se méritait pierre par pierre!
Les nouvelles éoliennes, à côté, témoignent des craintes avérées de quelques descendants, elles ne moulent que des Kilowatts/heure pour des besoins éphémères, corruptibles, dépensés en urbanités. Elles sont dans le vent, mais si peu crédibles, on dit trop bruyantes! Jamais elles ne meubleront les saisons d'ocres et de l'éteule roux des champs
!
2 ème Ecriture le 1 Mai 2011
Ce soir je souffre des brûlures
du monde et de la forêt
partie en fumée
de la disparition de ces vies dignes
vouées à la protection
des hommes et des biens
Je sais que les États
développent plus de moyens
à la guerre
qu'à la lutte contre le feu
et les déchets