LES ARCHIPELS DÉCHUS !...
L'oeil du Cyclope
Ils sont les vestiges d'une terre ossue, montueuse et mystérieusement pétrée. Une île, que les rochers et les " écueils affolés " gardent. Sentinelles inexpugnables que vents et vagues polissent au fil des millénaires. Pluies de météorites mordorés, bestiaire animal, jeu d'ombres et de dessins anthropomorphes : nous ne laissons plus de revenir sur l'empreinte, le visage, la silhouette énigmatiques que revêt partout ici la roche, le tombant, l'îlet, l'îlot, l'archipel aux écueils dentelés et redoutables.
Nous sommes vers le Grand Sud de l'Île de Corse. Notre Canoe, Mr HULOT glisse au-dessus d'un Grand Bleu àpart... Les fonds abritent et cachent certainement des centaines d'épaves, de sites mégalithiques, d'abris sous-roches aujourd'hui submergés ?
Comment en effet se situer, naviguer la nuit dans un pareil dédale, labyrinthe marin, au coeur des grains et des vents violents que le Détroit et les hauts massifs tout proches canalisent ? Des épaves qui n'auront laissé aucune traces nuisibles pour l'Environnement exceptionnel que constitue le grand Parc Marin International des Bouches de Bonifacio ...
C'est la force des éléments conjugués pour servir un numineux dessein, esquisser l'impensable, un monde imaginaire et fantasque, ce que la raison ne saurait expliquer ou humblement garder tel dans son originelle complexion.
C'est là justement que nous évoluons, entre sidérations, fulgurances et fascinations. Comme si nous nous sentions épiés, suivis, interpellés, enchâssés que nous sommes entre figements et cris stridulents des goélands protégeant leurs progénitures, leur thébaïde.
Les rayons du soleil dardent cet univers chauffé à blanc. Il fait déjà trop chaud pour un mois de Juin. A bord, sur l'eau, à la faveur de la brise et de la modeste vitesse qui nous meut, l'air se fait à peine supportable.
L'ENVERS DU DÉCOR MR HULOT
http://marin56.canalblog.com/archives/le_journal_de_georges_nemo/index.html
Arrivée de BRUT frais, dans le Parc Marin International - Bouches de BONIFACIO -
Sur le sable, contre les rochers, au coeur des anfractuosités minérales, la souillure, la fange humaine se loge, prend racines, s'interpose entre la beauté originelle et l'impudence dégradante d'une évolution démesurée, aveugle, implacable, sans aucun autre état d'âme que celui de l'Argent, des richesses, du pouvoir de l'Industrie et du Commerce Mondialisé.
Mais il convient de garder la tête haute ; déposer un regard gratifiant sur le temple de la nature comme le ferait l'astronaute depuis son vaisseau en orbite autour de la Terre.
Des étendues, à perte de vue, déploient ce que les eaux et les vents forts, l'érosion, depuis les montagnes, convoient vers la mer, les golfes et les lagons baignés de verdure, inondés de senteurs.
Il faut savoir, Mmes et Mrs les ÉLUS, Mr HULOT, qu'on ne peut laisser ainsi se dégrader l'Environnement, le voir souiller quotidiennement par un trafic maritime hors normes, au coeur même d'un Grand Parc Marin International, d'une Réserve de grande ampleur.
Car si les armateurs se gavent en empruntant le Détroit des Bouches de Bonifacio, sachez que ce n'est pas sans imposer à l'Environnement une pollution majeure sur les côtes Corses et Sardes.
Si vous maintenez de façon aussi irresponsable ce Trafic, sachez aussi faire payer les gros pollueurs, interpeller et taxer très lourdement les navires sales qui dégazent, infectent notre Littoral de ces marées journalières plastiques, de goudrons et de boules de brut de plus en plus nombreuses !
Incrustations de brut dans et sur les rochers : ( Réserve )
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Le Journal de PERSONNE - Par Georges NEMO - et pour
LES ELUS DE CORSES
Mr HULOT
CORSICA...GO56