CORSE DÉCHETS CRISE !...
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La production de déchets est consubstantielle de notre modèle de société ! Une société d'assistance tous azimuts portant à son paroxysme l'algorythme infernal
PRODUCTION / CONSOMMATION / ÉMISSIONS ET REJETS DES DÉCHETS
LA PART DE L'ETAT DOIT ÊTRE DÉTERMINANTE ADAPTÉE CIRCONSTANCIÉE EFFICACE INCITATRICE
En ce sens, l'Etat qui garantit les grands équilibres industriels, ses options économiques, les seuils de croissance et de compétitivité, ses ressources financières directement issues des stratégies de politiques commerciales validées, devient de facto le premier responsable de ses choix, jusqu'au terme des processus de la production nationale, des cadences et de la diffusion de la production, ( emballages ), de la vente sur laquelle il prélève de lourdes TVA et autres taxes !
S'il est de circonstance de diminuer les subventions allouées aux Collectivités Territoriales, quel que soit le niveau de l'organisation sociétale,
S'il est de circonstance de déléguer les pouvoirs, de déconcentrer dit-on les prérogatives au niveau local, noyant et diluant ainsi et à l'envi l'épineux problème de la gestion des déchets, où que nous nous trouvions,
Cela n'exclut ni l'Etat ni son Ministre de la Transition Écologique actuel d'intervenir et de dresser une politique commune en matière de traitement et de tri sélectif des déchets, du stockage des matières évaluées comme étant les moins préjudiciables à notre environnement et cadres de vies respectueux de celui-ci.
L'INSULARITE ET APRÈS
Mais l'Île de CORSE ne saurait supporter à elle seule les conséquences d'une incurie élevée aujourd'hui et plus que jamais au niveau national. Si le Territoire Insulaire compte près de 300.000 habitants résidents, sa population décuple en été, dès les prémices de la saison estivale, soit d'Avril à Octobre !
L'émission de déchets atteignant très vite un paroxysme, depuis déjà plusieurs années, la Corse ne peut assumer seule pareils cumuls, demeurer avec de tels surplus, tout en émettant ses déchets.
Outre l'exiguité et le caractère accidenté du Territoire Insulaire Corse, on ne peut arguer du fait que l'éloignement et la mer à traverser soient obstacles à de possibles transferts de déchets, suivant leur degré de nuisance, les possibilités de tri, de stockage sur sites d'enfouissement actuels et locaux.
Si nous restons au stade de la discussion et du débat sur des généralités, force est de constater qu'elles s'avèrent cruciales et opportunes, dégageant ainsi des pistes, des solutions.
On ne peut tolérer, au regard des dénivelés de l'Île, de voir de tels cumuls de déchets, en Altitude ou sur des versants, sachant les écoulements nauséabonds et extrêmement polluants que cela induit, qui fluent vers la mer, via les cours d'eau, les zones de cultures, les plaines, etc ...
VERS UNE RÉELLE STRUCTURE DE TRI ET DE RECYCLAGE DES DÉCHETS INSULAIRES
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Un premier volet de mesures
Pourquoi pas, dans un premier temps, déterminer un site propice à la mise en place d'une véritable et ambitieuse structure de Tri et de Recyclage des déchets : Financement de l'Etat et de l'Europe.
Elle sera à très court terme inévitable, sachant qu'un transit de déchets non traités en Corse est nécessaire, avant leur acheminement vers des pôles nationaux ou régionaux continentaux...
On pourrait en programmer deux, à proximité des deux grandes villes de la Corse, Bastia et Ajaccio, tel un objectif Optimal à atteindre. Pour cela, le Tri sélectif devra être plus complet, opérationnel, partout organisé et contrôlé, une collecte de proximité, surtout en milieu rural.
VERS DES UNITÉS DE TRAITEMENTS SPÉCIALISÉES A DES FINS DURABLES
Parviendrions-nous à traiter les déchets destinés aux diverses formes de compost susceptibles d'être utilisées par tout le secteur agricole et rural
?
ENFOUISSEMENT / LIMITES INACCEPTABLES
Si la solution actuelle se maintient, comment envisager sa pérennisation, le moindre coût pour notre Environnement ?
Nature du terrain, ( géologie ), son exposition au regard du dénivelé, ( géographie physique ), son impact sur les cours d'eau proches ou les nappes, ( Hydrologie ).
Où implanter de tels sites, sachant qu'aucune commune ne doit être directement ou de loin impactée ?
Quels quotas raisonnables respecter, quelles proportions équilibrées doivent présider à l'implantation ou à la poursuite d'un site d'Enfouissement ?
Quelle doit être la nature des déchets secs à enfouir, ( éviter la production par pressions et accumulations de Lixiviats, ( Désigne les eaux qui ont percolé à travers les déchets stockés en décharge en se chargeant bactériologiquement et chimiquement. Par extension, désigne aussi les eaux qui sont entrées en contact avec des déchets )
!
Comment procéder à l'enfouissement si aucune autres alternatives durables et propres ne se présentent ?
Quelles sont d'ores et déjà les limites de l'Enfouissement, sachant que l'incinération n'aura pas atteint le degré de technicité requis pour dégrader sans risques ni nuisances le volume exponentiel des déchets émis par l'industrie et les populations ?
Ce sont là quelques questions cruciales et fondamentales qu'il importe de poser lors des débats.
Car tous producteurs-consommateurs-pollueurs ! il s'agit d'une priorité vitale, d'ordre national, de santé publique de premier ordre, autant de considérations, de préoccupations majeures que l'état ne peut ignorer, ne point traiter.
DES CONSTATS AUX MESURES
Nous devrions aller vers des états généraux du traitement des déchets, Régionaux puis Nationaux ! Il y a Urgences, partout, car nous vivons une situation de crises, chaque jour exacerbée, menaçante ...
L'ETAT DOIT INCITER DONNER L'EXEMPLE FINANCER APPORTER DES SOLUTIONS IMMÉDIATES
POUR RÉGLER UN PROBLÈME MAJEUR
QUI NOUS CONCERNE TOUTES ET TOUS
SUR L'ÎLE DE CORSE COMME AILLEURS ET ÉQUITABLEMENT
EN TENANT COMPTE DES MIGRATIONS SAISONNIÈRES D'ENVERGURE
!
A SUIVRE
CORSICA...GO56