UNE AUTRE VILLE / CITE / COMMUNE !...
AUX ÉLUS / AUX POLITIQUES / AU SECTEUR PRIVE / A LA PROPRIÉTÉ PRIVÉE
EXCELLENTE CONTRIBUTION _ SUITE PREVENTION EXUTOIRES EAUX PLUVIALES
NATURELS ET URBAINS
En cause, les régulières interdictions à la baignade consécutives quand des orages frappent la ville. Ce qui était le cas il y a quelques jours encore, sur les plages du Prado et de l’Huveaune. Lundi du côté de la plage de la Pointe-Rouge. Un phénomène qui dure depuis des années. Nombre de Marseillais voient là la preuve de l’immobilisme des institutions en charge du système d'assainissement.
Certains politiques sont également de cet avis comme Jérémy Bacchi, secrétaire du PCF13 qui tenait rigueur de cette pollution à la municipalité, mercredi lors d’une opération militante. « Il a plu 25 minutes vendredi dernier et les plages du Prado sont restées fermées plusieurs jours. Combien de temps encore allons-nous accepter que la Mairie ne crée pas des infrastructures suffisantes pour permettre aux Marseillais de se baigner en toute tranquillité ? », s’interroge-t-il.
Pourtant, avec la création de la Métropole Aix-Marseille, un certain nombre de compétences ont été transférées par la Ville. On retrouve ainsi le traitement des eaux usées ou la préservation de l’environnement maritime.
En outre, ces dernières années, plusieurs décisions et décrets ont été pris pour assainir la rade de Marseille et les différents cours d’eau en amont. À commencer par l’Huveaune. Le petit fleuve est depuis des décennies un cauchemar pour les services d’urbanisme marseillais. Habitué à quitter son lit lors de quasiment tous les orages, le cours d'eau récolte alors de grandes quantités de déchets urbains, mais également des bactéries et les charrie jusqu’à son embouchure. La rénovation de la plus grande station d’épuration des eaux usées au monde, à côté du Stade Vélodrome, permet aujourd’hui de collecter et traiter 90 000 millions de m³ d’eau par an. Mais cela est encore insuffisant, en raison notamment d’un système d’égouts dépassé par les besoins journaliers. Au final, l’eau polluée contamine toute une zone maritime d’exception. En 2015, la signature d’un contrat de baie, entre 55 acteurs locaux, pour la préservation d’un espace allant du Golfe de Fos-sur-Mer à celui de La Ciotat, avait permis de débloquer 265 millions d’euros pour protéger le littoral. Depuis, de nombreuses opérations ont été réalisées comme la dépollution de rivières ou la remise aux normes de stations d’épuration. Mais dans les faits, elles restent insuffisantes. Ces actions devraient se prolonger encore une dizaine d’années.
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Alan BERNIGAUD
Dernière modification le mardi, 31 juillet 2018 15:32
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