L'OR BLEU DE MAKKENA !...
Un trésor à préserver ! Une Terre à panser en bien des endroits défigurés ... Être, accompagner, rendez-vous avec la beauté, la vérité, l'amour voué à une Terre que la modernité écorche, balafre de plus en plus
***
Nous ne laisserons jamais plus d'évoquer, de louer la Terre depuis la Mer, le coup de vent, la tempête. Une Île, une pensée, une autre vision de l'avenir ; alliances ...
Balcons, tombants sur l'azur subjuguent la beauté, tutoient encore l'origine indéfinissable des choses.
Le témoignage oral, écrit, le chant ne sauraient rendre pleinement compte du merveilleux patrimoine naturel que les éléments déclinent et conjuguent à l'infini !
Recourons à l'image, tentons quelque chose de vivant, veillons tel le maître de phare sur l'horizon, l'entrée des golfes et des larges baies dont les vagues s'emparent et, relatons un peu.
Puissent les élus aux commandes du vaisseau insulaire préserver ces écrins, ces joyaux que les éléments métamorphosent perpétuellement ... Tâchons de remonter ensemble le cours du temps, immortalisons ces mirages. Scènes habitées, complétudes immémoriales, partageons-les, humblement
!
Le domaine est unique, encore intouché. Il vient du ciel. Cirque minéral clair et lumineux, au-delà des saisons, hors du temps, dépassant la raison.
Constituons-nous messagers, passeurs, révélateurs de ces arpents de terre et de côtes inféodant pour toujours l'harmonie à la vérité. Que le pèlerin s'y conforme et respecte l'oeuvre perpétuelle ainsi créée, recommencée !
Tout n'est que silence, champs de vagues, dépeuplé. Quelques marcheurs ralentissent le pas en chemin au gré de rencontres insolites ... Les stigmates d'un lointain incendie perdurent, figées, suppliques calcinées aux cieux à jamais mutiques !
Qui eût imaginé dans ce théâtre, au coeur du bestiaire minéral, présence humaine glissant, fusant, s'élevant au-dessus des flots, abandonnant aux abrupts mordorés l'empreinte d'un rêve Icare ?
L'or sera toujours intensément bleu, azur dense sur lequel dansent les rêves les plus fous, révélations que rien ne pourrait monnayer.
Monte le pouls, la respiration de la mer plus palpables à l'entour des brisants, des hautes verticales pétrées que les lames dépassent l'hiver.
Les oiseaux en traversent maints dédales de blocs et de dalles polies qu'ils n'habitent point ! Mais les bourrasques sont si violents et les vagues si altières qu'ils ne pourraient s'y établir à l'abri.
Poursuivons, loin des clichés, de la foule, des habitudes lassantes ! Un regard, depuis les sommets de la colline, suffit à confirmer, à désigner notre destination, le point de chute. Ainsi de nous élever, de voir, d'embrasser, de comprendre.
L'horizon, la couleur de la mer, l'éclairage allant au fil des heures entre terre et ciel, l'aspect de la mer, ses franges d'écume aux rivages, autour des écueils, vers les hauts-fonds auront été bien plus pertinents que toutes les équations mathématiques et numériques.
Est-ce pour cela, sans aucun doute, que le navigateur connut le superbe Solo que nous vous présentons en images...
Nous le remercions pour sa contribution, sa longue veille sur la chronologie vitale des- alliances inextinguibles
!
CORSICA...GO56