CORSE PARC MARIN PLASTIQUES !...
Après le dernier coup de vent du mois d'Août 2019, combien de nuages plastiques en mer Méditerranée auront été pulvérisés, hachés menus par le TRAFIC MARITIME ?
Nous nageons, ce jour, à l'intime du Parc Marin des Bouches de Bonifacio, dans l'Extrême-Sud de l'Île de Corse.
Palmes et masque pour fendre l'eau et profiter des paysages sous-marins littoraux. Il n'en est rien ! Une eau trouble et, en suspension, des centaines, des milliers de débris plastiques broyés menus et d'autres sacs dérivent avec les posidonies arrachées lors du dernier coup de mer.
Consternation ! Rien ne sera donc fait, entrepris, afin de prélever ce qui arrive sur nos côtes sauvages, loin des complexes touristiques et des villes, comme si l'occupation COMMERCIALE du littoral valait gage UNIQUE ET EXCLUSIF d'intégrité et de souveraineté !
BRUNE P. a incité les Maires de l'Île de Corse à prendre des mesures, à innover, à inciter en matière de prévention et de collecte des déchets plastiques, au niveau de chaque commune de Corse. Soit !
Concept et démarche que nous avions proposés il y a déjà plusieurs années et que nous rappelons tous les ans.
En définitive, l'état qui taxe à tout va les particuliers-pollueurs, épargne toute l'industrie de la Sur-Production à l'origine de la mise en circulation de milliards de déchets plastiques et, en surcroît, se défausse et se déprend du dossier plastique pour le refiler aux mairies, aux budgets exsangues, tailladés par l'état
EN MARCHE
Certes, il y a beaucoup à faire,, au niveau des communes, mais cela ne sera pas sans le concours nourri de l'état déconcentré en Régions. Les emplois verts saisonniers constitue un premier niveau de lutte, sous la forme d'équipes mobiles encadrées, ( Parc Marin - Offices - Conservatoire ) !
Mesures d'urgences indispensables à mettre en oeuvre, afin que ces arrivages intempestifs et très largement répandus ne se fixent plus dans la structure fragile des dunes, n'impactent pas la biodiversité.
Nous nageons ! Des centaines de mètres. Le plastique broyé est tout autour de nous, la peau s'irrite. D'innombrables résidus flottent et dérivent, repartent en mer, se régénèrent chaque jour au gré de la navigation de plaisance, marchande et touristique.
Véritable fléau des temps modernes, pourtant parfaitement numérisé, dénoncé, médiatisé. L'Etat refile le bébé à qui mieux-mieux sans opérer chirurgicalement à la source du Mal : la Surproduction et ses méthodes assassines de conditionnements au tout plastique.
L'Océan est l'autre atmosphère. Ils sont interdépendants !
Au fait, Mme la Préfète de Corse, pourquoi ne pas exiger une échelle des niveaux d'alertes et de vigilances, ( Jaune - orange - rouge ), pour les concentrations de Macro / Micro déchets plastiques qui souillent la mer et nos rivages, assorties de toutes les mesures susceptibles d'en amoindrir les effets désastreux sur l'environnement et la salubrité publique ?
Cela coûterait-il trop cher à l'Etat...? Auriez vous des solutions durables, efficaces, drastiques à initier immédiatement du côté de la grande production afin que cessent définitivement les emballages plastiques
?
IL Y A VA DE LA SURVIE DES MERS ET DES OCÉANS
CORSICA...GO56