TRANSCRIT SUR LES FLOTS ! ...
Un seul nuage que les vent taillent et façonnent
si haut dans le ciel
par-delà la Montagne dans la Mer
vers le Levant
évoque la préciosité et la fragilité
du manteau pansant les terres meurtries
A cette houle de couleurs ineffable qui vague
depuis le Temps du Rêve
en peuplant le vide azuré
de vie et de promesses
je me livre et m'abandonne
comme l'oiseau
marin
Au bossèlement incessant des flots
J'entrevois des transparences d'or - vert océanique
que les brisants essaiment
sous la gyre givrée
flottant figée dans l'éther
Plain-Ciel
Au loin comme un penser solitaire
profondément affligé
le linceul incarnadin des incendies hante l'horizon
Je sais le funeste voile
les cendres
d'un vaisseau en surchauffe
de la géhenne
des contrées boisées cruellement incendiées
J'écris depuis ces années mortes
en mer
où les saisons toujours se mariaient
et convolaient en de fabuleuses noces
allant comme la traîne
Dentelles et guipures de ciels sains
souverainement prodigues
ensemençant les mois les années
!
- MARIN -
Poème de l'Intranquillité
1 ère Ecriture le 07 Août 2021
Au loin, un chiffon rouge tournoie au gré de l'amure et des virements. A la côte, un pan de récif non artificiel donne dans le dessein et l'épure des Îles
!
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