EX - PRESSIONS !...
Ce cliché résume l'année 2024, le Monde ! Qu'importe les JO sur lesquels je n'aurai ouvert aucune fenêtre ... Mais de Gaza, de l'Ukraine, de ces contrées ravagées par les méga - feux, la famine africaine, la guerre civile, le climat, le sort tragique des Minorités de par le Monde globalisé, bicéphale
Le ciel est dur, impitoyable ! Blocages incessants, immobilités chaotiques obstinantes. Chaque matin livre son lot de signes idoines et persistants ; le soleil cogne. L'air manque. Il fait si lourd et l'orage ne crève pas. L'automne est pourtant là ! On eût souhaité un nuage sur la mer, un brin de pluie ou de fraîcheur marine emporté, d'autres horizons que bleus et lavis mal lavés des azurs courant de folles surchauffes estivales et planétaires, autant de nuages jaunes indiens, chinois, US, autraliens, etc
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Solastalgie, Confessions, Intranquillité
En cet être résolument duel que je fus et deviens fatalement, comment échapper autrement aux tombants de la durée et à ses dévalements d'années - lourdeurs ? Si ce n'est en ne leur concédant plus de grains à moudre ici - bas, prisonnier de la flache contaminée et du cloaque généralisé, galopant ?
Divorce, distance, instances inexorables, envols que l'esprit engage, souverain : dernier îlot ou comment pallier ainsi les rigueurs du besoin, les affres de la nécessité, les leurres de l'éphémère et autre paraître, la traîtrise de l'injonction et du grégarisme de masse qui soumettent et qui tuent le Pacte Naturel. Accepterais-tu de déchoir, " en groupes, en ligues, en processions ", marin
?
Et si les mots, la pensée ne se conçoivent jamais sans les supports loyaux de l'action et de l'engagement libres, à desseins nobles révélateurs et protecteurs, pacifiques, il te faudra bien y parvenir et t'y résoudre un jour en prenant de la hauteur, plus léger et plus profond à la foi de croire " Eau - Delà " en cet un - conscient qu'il te faut bientôt quitter, rendre à la poussière, au sable roulé de Vieil Océan souillé de billes plastiques
Marasme, torpeur, chaleur, touffeur des extrêmes climatiques redoutés absentent et privent de facto de tout ce qui fut harmonies, équilibres subtils, promesses, saines allégeances, de saison et de lunaisons bercées d'étoiles.
Précipité malgré moi dans le tourbillon sans fin d'un improbable possible qui m'échappe, j'en aurai également, hélas ! brisé les précieux liens tout en croyant oeuvrer aux milles épiphanies de la vie, de l'existence, de l'Etant dont je souhaite pourtant procéder, jusqu'à cette faim d'au-delà qui m'habite, tant que je survis, solennellement terrestre !
Je navigue à vue, seul, loin, " donc je suis " ; un raccourci, une paraphrase que la souffrance ose... Pleins feux sur le cauchemar et les maux de la quantophrénie. En filigrane, le rêve à ciels ouverts de la croissance et de la gabegie aveuglantes lancées autour du monde ; issues effrénées, sauve-qui-peut- funestes échappatoires
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Et cette envie irrépressible de hurler, de crier à bord de Mers - Océans, qui m'étreint et me prend, à l'instar de ces citadins qui le font, rendus qu'ils sont " Face à la Mer " en cheveux blancs, privés qu'ils sont de grands espaces et de sains délires. Mais que, qui, quoi hélerais -tu, marin à terre, à leur place ?
Soif de vertiges vrais que la ville et la cité jamais n'étanchent. Illusions qu'elles attisent à l'envi, dans le reg urbain bétonné, stérile, dans la désespérance de la foule et ces médailles d'un jour clinquant
!
L'or brille au plus Ô des cieux ! Comme mille Hosannas laïcisés, expurgés, les anneaux " circonstanciellement " élevés, verrouillés à l'Arc du Triomphe révolutionnaire, pavoisent, quel qu'en fût le prix du sang, de la torture, de la dévastation, de la complicité, du mensonge et de l'opprobre !
Certes oui ! dans cette ultime phase d'un lent et long décours, écrire, dénoncer, dévoiler, témoigner, crier haut et fort avant de partir, semer l'insurrection des consciences... L'on ne peut impunément exulter aux jeux du cirque tout en foulant un tapis d'enfants sacrifiés si près de l'autel " olympisme ", des dieux superfétatoires
!
La modernité ayant rompu au concept comme au dessein humaniste, nos sillons s'abreuvent - ils à toujours d'un sang impur, les armes à la main de chaque citoyen investi
?
Quid de cette sombre année 2024 livrée aux pires dérives ?
Quid de la significafation des JO où plane le spectre sanglant élevé de Marie - Antoinette, la tête tranchée, sur fonds d'ors et d'argents ?
Qu'en restera - t-il demain, pris que nous sommes dans la spirale de l'intranquillité climatique, de la dette éco - logique et des affaires juteuse qui la soutendent et l'exacerbent.
Existe - t - il une différence entre le bien, le mal ? Complicité, fatale dualité, la raison de l'esprit bipolaire ?
S'illusionner ? De tant d'agitations et d'égo centré sourd la rumeur d'une vague - déréliction qui dévaste tout. Naître, se débattre dans le cocon et le confort aseptisés des vitrines et des glaces élyséennes.
Qu'il m'en coûte de deviser ainsi mais, c'est plus fort que moi. Je ne vis pas et plus cerné de tant de souffrances, spectateur impuissant confronté aux mille accrocs assénés à la vie, à la diversité, à la différence, à la Nature, aux Peuples des mondes vrais et en sursis, face aux diktats des ploutocrates zélés, des sbires, des affidés et des valets - séides dont l'âme et l'esprit pervers se valent, se rencontrent, se liguent commandés qu'ils demeurent par les logiques implacables de l'argent, de la cupidité, avec force calculs et intelligences artificielles
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MARIN
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" MAL DE TERRE MAL AUX MONDES " - " INSURRECTION SOCIETE "
Le 01 Septembre 2024
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