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Au peintre   à la toile irisée

qui chavire

L'imaginaire

 fige  l'éternel  cantique  des ciels

 Universel m'est ce  plain-chant

que la grève des ressacs 

recueille et solfie

 A ce dessein constellé de pensées

qui font à l'âme

Psyché -  Océan 

que j' attends

comme un  Eau-Delà

une mise en abyme

de la conscience  

Voguent et vaguent   sans raison

des ombres de silences

Tant d'étoiles sombrent dans l'amer

J'ai dans le coeur  qui migre

un choeur de fées

aux vents  dormant

Des champs opalescents montent

nos  songes  d'amour et de mélancolie

Vieil Océan

 le pinceau  que tu guides

et qui ondoie

me touche profondément

Infinis de destins

de nous   manqués

Tant de solos          Ailleurs 

les auront  rejoints

sur le fil tangent des lames de vertiges

absinthe

Ô lointains   enrochés

au soleil des nues fouettés

et des écumes nitescentes

Je suis ce  point radiant   de rencontre

croisant déjà  en Omega

Souvenir furtif

que les vagues   à _  complies

lointainement  bercent

!

- MARIN -

Catégorie du Site

 "  MER ET PEINTURE  "

Le 25 Février 2024

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